En politique, tous les coups sont permis. A la mairie du Plateau, il n’y a qu’un fauteuil pour beaucoup de prétendants.
Le Président directeur géneral(Pdg) de Voodoo Group, Fabrice Sawegnon, le communicateur, sait que la politique est un sport de combat, une bataille sans merci.
Pour atteindre son objectif, avoir la mainmise sur la municipalité du centre des affaires de la capitale économique ivoirienne, Abidjan, il doit detruire l’adversaire le plus redoutable. Pour ce faire, il organise un véritable lynchage médiatique contre le maire sortant du Plateau, Noël Akossi Bendjo. Il compte le détrôner coûte que coûte.
Avant le coup d’envoi de la campagne pour les municipales, il utilise son arme favorite: la calomnie. Après l’échec de la stratégie de la victimisation, du pervers narcissique, il suscite une soi-disant enquête qui révèle que le premier magistrat de la commune du Plateau a créé, depuis 1997, une société dans un paradis fiscal, aux Bahamas. Soit. Cependant, est-ce qu’avoir une structure offshore est illégale?
La Côte d’Ivoire qui a adhéré au projet, de l’Organisation de la coopération et de développement économique(Ocde), pour la lutte contre les paradis fiscaux, sait que la créaction d’une société offshore est souvent synonyme de fraude fiscale, mais ne l’est pas toujours. Pour la simple raison qu’une société offshore est une société établie dans une juridiction qui offre des avantages fiscaux aux non-résidents en échange de frais annuels pour s’établir chez eux. Cette pratique n’est pas illegale, même si ces juridictions(surtout celles qui refusent l’échange d’informations avec les autres pays) sont sous le feu de nombreux pays et organisations luttant contre l’évasion fiscale. Il suffit simplement de déclarer ce qu’on a. En revanche, nous pensons qu’une personne morale n’a pas l’obligation de déclarer ses comptes à l’étranger. Parce que le nom de celui qui a créé cette société n’est pas mentionné. Cela peut paraître illegal, mais difficile à prouver face à un Etat non coopératif. Bref.
Pour revenir au cas qui nous intéresse, celui d’Akossi Bendjo, qui reste à prouver, l’accusation portée contre lui, selon laquelle, il aurait créé une société offshore aux Bahamas, ressemble, à y regarder de près, à une cabale. Une campagne médiatique orchestrée par son challenger, Fabrice Sawegnon.
Nous l’avions annoncé, personne n’a fait attention à nos écrits, le Pdg de Voodoo Group a recruté des mercenaires de la plume pour faire la sale besogne de salir son adversaire le plus coriace.
Par Martial Gohourou – avec Afrique Matin, l’Afrique Vous Parle!