Ils sont nombreux ces Burkinabè qui sont présents à la 10e édition du MASA. Ils sont des professionnels, des journalistes culturels, des artistes musiciens, des directeurs de festivals, des techniciens, des animateurs. Qu’est ce qu’ils sont venus chercher à ce marché des arts du spectacle d’Abidjan? Réponse avec quelques uns d’entre eux que nous avons rencontré
Maré Mamadou: Opérateur culturel burkinabè vivant France
« Je suis venu présenter ma compilation »
« Je suis au MASA pour présenter ma compilation. C’est le 3e volume, le 1er est sorti en 2008, le 2e en 2011 et le dernier dénommé « Musique Burkinabè son et image » est sorti récemment. Je suis donc là avec ce dernier volume pour séduire la communauté étrangère. Depuis le début j’ai rencontré des professionnels du milieu, et je compte en rencontré plus d’ici le 17 mars date de la clôture du MASA 2018. De la Côte d’Ivoire j’irai au Burkina pour la SNC toujours dans le but de promouvoir mon œuvre avant de regagner la France »
Alif Naaba, artiste-musicien, producteur et directeur d’espace culturel.
« Je suis là pour nouer des partenariats »
Je suis là en tant que professionnel parce que je suis producteur et aussi directeur d’un espace culturel. Je suis là donc pour faire des rencontres, nouer des partenariats. Je suis déjà venu plusieurs fois dans ce rendez-vous. Il faut dire qu’avant de venir j’avais déjà fixé mes rencontres donc je suis là pour les exécuter. J’ai déjà bouclé 60% de mon programme. Le reste le sera avant la fin de l’évènement.
Zekstyle, styliste modéliste burkinabè
« Nous sommes venus valoriser nos créations et nos tissus »
Nous sommes venus pour exposer donc nous recherchons en cette 10e édition du MASA, une grande visibilité qui nous permettra certainement de faire de bonnes affaires. Nous sommes aussi présent pour valoriser nos produits à savoir le Faso Danfani. Nous avons un stand dans lequel nous avons exposé nos tissus et nos créations. Il se trouve juste à droite à l’entrée du Palais de la Culture d’Abidjan . Pour le moment nous n’avons que des visites, les gens sont beaucoup intéressés par nos modèles et nos tissus mais comme vous le savez, ils attendent toujours les derniers jours pour s’en procurer. Nous attendons de voir ce que ça va donner d’ici la fin du MASA.
Gérard Koala, promoteur de festival
« Je suis venu chercher des partenaires »
Il faut dire que je suis venu chercher des partenaires. Le MASA est une bonne opportunité pour nous promoteurs de festival surtout ambassadeur de la culture burkinabè et partant africain à l’étranger. Je puis vous dire que jusque là, j’ai fait de très belles rencontres, de plusieurs directeurs de festivals de plusieurs pays. J’espère que ce sera ainsi jusqu’à la fin de l’évènement. J’ai remarqué qu’il y a une forte délégation burkinabè au MASA, cela est très impressionnant. C’est dire que le Burkina Faso mérite toujours son pays de Culture. A la cérémonie d’ouverture, seul le Burkina Faso avait son ministre de la culture présent, cela constitue un motif de satisfaction. Tout mon souhait est que tous ces journalistes, artistes, techniciens, maitres de cérémonies et professionnels qui sont là puissent repartir avec un carnet d’adresse bien fourni.
Ali Diallo: Directeur de Ouaga Festival
« Je suis venu vendre et acheter »
Comme son nom l’indique c’est un marché donc nous sommes venus vendre et acheter, nouer des partenariats et enrichir notre carnet d’adresse. Depuis le début je peux vous dire que j’ai pu rencontrer quelques directeurs de festivals, quelques artistes et journalistes culturels et bien d’autres personnalités culturelles qui pourront m’être utile aux prochaines éditions de mon festival. Par afriyelba