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Marche de l’opposition du jeudi 22 mars: l’AFFDO-CI exige la libération immédiate des personnes déférées à la Maca

DÉCLARATION DE L’AFFDO-CI

Le Jeudi 22 Mars 2018 s’est tenue une marche de l’opposition ivoirienne regroupée au sein d’une plateforme dénommée EDS, qui s’entend Ensemble pour la  Démocratie et la Souveraineté.

L’objet était de protester contre le maintien en état de la commission électorale indépendante (CEI)

Cette CEI mise en place en 2015 est désormais obsolète au regard de l’évolution actuelle de la Côte d’Ivoire, estime cette plateforme.

Cette position est d’ailleurs légitimée par la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des peuples (CADHP) qui a fortement recommandé la refonte de la CEI et son adaptation à la vie démocratique.

Avant d’entreprendre cette marche, EDS s’est conformé aux prescriptions légales en la matière en informant le Ministère de l’Intérieur.

En effet, selon la constitution, les manifestations de rues sont soumises à un régime d’information et non d’autorisation.

Or, le gouvernement a outrepassé ses prérogatives qui, en la matière, consiste à faire encadrer l’événement par les forces de l’ordre, a plutôt mis en place une forte répression des manifestants et particulièrement étaient visés les responsables de EDS.

Le gouvernement a usé de gaz lacrymogènes pour disperser la marche. Des milices ont été utilisées pour agresser mais également mettre aux arrêts certains manifestants qui par la suite  ont été mis à la disposition de la police.

C’est ainsi qu’une cinquante de personnes a été arrêtée et parquée à la Préfecture de Police d’Abidjan. Parmi ces  interpellés, 18 personnes, dont 1 membre de la direction d’EDS, ont été déférées au parquet qui, comme d’habitude, leur a délivré un mandat de dépôt à la MACA le 22 Mars 2018.

Face à cet acte aussi illégal que barbare, l’AFFDO-CI ne peut rester sans réagir. Il s’agit véritablement d’une grave atteinte à la LIBERTE D’OPINION des citoyens libres à qui le gouvernement interdit  d’exprimer  leur opinion sur une institution sensible à tout égard.

C’est pourquoi l’AFFDO-CI :

L’AFFDO-CI demande au gouvernement ivoirien de respecter les droits fondamentaux dont celui de la liberté d’opinion.

Pour la dignité humaine, l’AFFDO-CI demande au gouvernement ivoirien de libérer tous les détenus d’opinion !

FAIT A ABIDJAN LE MERCREDI 28 MARS 2018

POUR L’AFFDO-CI

Mr Gueu Theodore

Porte-parole

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