Par Yao Noël
L’affaire des quarante-six (46) militaires ivoiriens encore détenus au Mali continue de figurer à la UNE de la presse et des réseaux sociaux. C’est à juste et bonne raison.
Dès lors, au-delà des invectives, clameurs voire coups de gueule intempestifs, inopérants et contre-productifs, il s’agit de sortir de cette malencontreuse, forcément et fortement malheureuse situation qui commence, hélas, à s’apparenter à une véritable…. impasse.
La Côte d’Ivoire et le Mali sont et demeurent deux pays que la géographie et l’histoire, depuis les temps immémoriaux du grand Rassemblement Démocratique Africain (RDA), unissent et rapprochent.
A cette étape décisive de ce qui ressemble à une incompréhension et à un regrettable malentendu entre Abidjan et Bamako, il convient de trouver la voie appropriée pour aboutir (enfin) à une solution heureuse, pacifique et fraternelle.
Ni le bras de fer, ni les éclats de voix, ni les propos incendiaires, guerriers ou injurieux etc. ne peuvent conduire à la solution pacifique et rapide de la crise.
Pour revenir aux fondamentaux des options majeures et historiques de la Côte d’Ivoire, seule la voie (diplomatique) permet de trouver une issue positive et durable à cette affaire des militaires ivoiriens encore détenus à Bamako par les autorités maliennes.
Le temps est donc vraiment venu de fuir les extrémistes de chaque partie et leurs propos injurieux, malveillants, grossiers et inutilement toxiques. Place doit être absolument faite, de chaque côté, à la négociation courtoise, fraternelle et bénéfique.
Comme on le dit en effet à Abidjan, dans le langage du terroir : « diplomatie et dialogue sont mieux que la guerre et les palabres »