Par Pacôme Gneninhou (stagiaire)/afriquematin.net
Pour une fois, on peut l’espérer, les discours ne voleront pas la vedette au pragmatisme et nos problèmes de pénuries d’eau, inondations, réchauffements climatiques, déforestations, pollutions etc feront face à des actions d’envergure. Le Réseau africain des experts pour les Forêts, l’Agriculture, l’Energie et le Changement Climatique, (Refacc), en collaboration avec l’Ardci et d’autres partenaires organisent la 1ère édition des Journées Africaines des Forêts, de l’énergie, de l’Agro-écologie et du Climat (Jfac 2018), les 26 et 27 juin prochain à l’Hôtel du District d’Abidjan. L’objectif poursuivi selon les initiateurs de ce séminaire est de promouvoir les bonnes pratiques écologiques. En d’autres termes, rassembler les acteurs non-étatiques dans leur diversité et élaborer une plateforme permanente d’échanges, en vue de créer une synergie et un cadre de partage des bonnes pratiques écologiques, tout en recensant les difficultés d’accès des collectivités aux financements climatiques, afin de créer une émulation au sein de toutes les couches sociales, surtout des collectivités et dans le but de Former les acteurs clés et faciliter l’accès aux financements climatiques. Pour les organisateurs, « le vrai problème de la déforestation, des changements climatiques n’est pas l’absence de solution, mais la capacité à informer rapidement toutes les parties prenantes des solutions et alternatives que nous avons et à leur donner des outils pour aller à l’encontre des pratiques qui nuisent au développement de l’Afrique », proposent-ils. Pour y parvenir, il s’agira de s’orienter directement vers des actions-terrain auprès des communautés les plus vulnérables en leur proposant des alternatives au travers de la vulgarisation des bonnes pratiques. Autrement dit, une mutualisation d’expériences d’accompagnement technique et de formations. Aussi pour cette 1ère édition, plus de 3 000 participants environ sont attendus à ces journées. Il convient de rappeler que le Refacc est un groupement d’experts africains, sensible à la cause écologique, qui a décidé d’apporter de l’action aux efforts des collectivités pour le développement durable de l’Afrique.