Par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net
Régulièrement pointé du doigt par l’industrie musicale, le piratage des œuvres de l’esprit qui continue de faire de nombreuses victimes dans le milieu des artistes musiciens, pourra désormais être jugulé, Selon le premier responsable de l’Unartci, Ken Adamo.
En décidant de susciter une concertation avec les parties intéressées sur les politiques de lutte contre le piratage des œuvres de l’esprit, le président de l’Union Nationale des Artistes de Côte d’Ivoire l(UNARTCI), Ken Adamo, en présence de quelques membres de cette corporation, viennent de trouver « un parapluie », pour contrer les méfaits du piratage musical des petits « génies programmeurs méchants, doués en informatique », selon les termes des responsable de cette faîtière.
Le mercredi 14 janvier 2020 au siège de l’UNARTCI à Cocody-Angré 8ème tranche, un accord de partenariat avec une structure chinoise spécialisée en traque de piratage a été signé pour aider les artistes à être à l’abri du fléau. «Depuis l’avènement des NTIC, les artistes sont lésés et ne vivent plus de leur art », a constaté René William Kouébi, représentant du Groupe chinois Telci en Côte d’Ivoire.
En sa qualité de promoteur et d’homme expérimenté en la matière, Réné William Kouébi qui a fait ses preuves auprès de grands noms de la musique au Nigeria où il a contribuer à assainir d’abord le milieu et ensuite faire bénéficier de son savoir à plusieurs artistes Nigérians, dit s’être approprié cette solution technologiques pour le bien de ses compatriotes. « cette technologie a permis aux artistes nigérians de gagner leur vie décemment, au même niveau que des artistes aux Etats-Unis »,a-t-il soutenu.
A l’en croire, personne n’est à l’abri du piratage mais avec « notre technologie, nous pourrons limiter les dégâts », se convainc-t-il. Ainsi, avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Francophonie, de concert avec l’Unartci, ce sera un sentiment de soulagement. Aussi, a-t-il fait rema rquer que le manque de structure fiable, telle que les maisons de distribution en est la cause.
«Ce contrat d’assistance avec cette grosse structure qui aura en charge la production, la distribution et de l’édition matérielle comme en ligne, voire le téléchargement, augure des lendemains meilleurs pour les artiste-musiciens ivoiriens. Et notre objectif se fonde sur la viabilisation de la filière, l’industrialisation et la bancarisation. Sous d’autres cieux, ce sont des fortunes qui se dégagent du secteur de la culture des arts», fait noter Ken Adamo.
Il est à rappeler qu’avec un investissement lourd, contenu dans la convention qui court sur quinze (15) ans, ce projet générera plusieurs emplois pour la jeunesse.