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Lutte contre le Covid 19 en Côte d’Ivoire/ Absence de collaboration entre médecines conventionnelle et traditionnelle

Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net

 l’appel de l’Etat aux praticiens de la médecine traditionnelle pour leur appui  à la lutte contre la pandémie du Covid19 en Côte d’Ivoire n’a pas été sincère. C’est le constat qui se dégage, vu le soutien apporté aux différentes corporations sanitaires.

Le dimanche 15 mars 2020,  à l’occasion du premier conseil de  national de sécurité relatif à la lutte contre la pandémie du Covid19 en Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien à travers le chef de l’Etat , Alassane Ouattara, avait invité les praticiens de la médecine traditionnelle  à apporter leur contribution à la lutte contre la pandémie. la fédération avait, pour l’occasion,  présenté ses acquis au monde et à la Nation .Ce qui a été suivi par une sensibilisation de la population sur le respect des mesures barrières décidées par le gouvernement.  Conduits  par le président-fondateur de la FTSN-CI, Ano Kouao Daniel, ils avaient indiqué qu’ils soignaient déjà les maladies opportunistes du Covid 19 telles que les problèmes respiratoires, les graves cas de paludisme, les hépatites sous toutes ses formes, les problèmes du système immunitaire, les toux…En dépit du coût  élevé des analyses de leur médicament dans les laboratoires nationaux, soit 300.000 francs cfa l’unité,  ils disposent de produits dont la scientificité a été prouvée.

La dangerosité de la maladie du coronavirus conduit davantage les ivoiriens chez les traditpraticiens dont les remèdes s’utilisent à titre préventif. Les populations  se méfiant  des hôpitaux de peur d’être  testés positifs, restent  confinés. Cela semble  marcher  pour les populations dont près de 80% ont recours à la médecine traditionnelle. Mais à ce jour, ces milliards de francs tant annoncés restent introuvables. A l’exception de quelques résultats des enseignants des Universités et grandes écoles relatifs aux gèles hydro-alcoolisés,  aucun résultat de recherches n’a été présenté faute de soutien financier. Mais pourquoi donc parler ouvertement  de contribution si les conditions de celle-ci n’étaient  préétablies ?  Mais pourquoi Les Etats africains accordent-ils peu d’importances à la recherche? Et pourtant, la flore d’où les asiatiques tirent la majeure partie de leurs trouvailles abonde en Afrique.

 

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