Par Christ Zorro Afriquematin.net
Les six journalistes Ivoiriens arrêtés le 12 février 2017 pour propagation de fausses informations, atteinte à la sûreté de l’Etat et incitation à la révolte dans l’affaire « accords secret entre le gouvernement et les mutins des forces spéciales », ont tous été remis en liberté dans l’après-midi du mardi 14 février 2017.
Bamba Franck, Gbané Yacouba et Coulibaly Vamara, respectivement Directeurs de publication des quotidiens « Notre voie », » Le Temps » et « LG Infos » et de « L’Inter » et « Soir info » et trois de leurs collaborateurs ont été mis en liberté le mardi 14 févriers 2017 après trois jours passés en détention. Vu l’émoi et de la vague d’indignation suscités dans l’opinion nationale et internationale et sous la pression des organisations des médias qui se sont levés pour dénoncer une atteinte grave à la liberté de la presse, le régime a craqué en libérant les journalistes. Aussitôt mis en liberté, ceux-ci qui ont affirmé avoir fait leur travail qui est d’informer la population se sont réunis ce mercredi à la Maison de la Presse pour une échange avec leurs confrères.
Notons que c’est en violation de la constitution ivoirienne qui garantit la liberté d’expression et d’opinion et de la loi de 2004 portant régime juridique de la presse qui dépénalise des délits de presse que les 6 journalistes ont été arrêtés et détenus trois jours durant au camp de Gendarmerie d’Agban.