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Industrie hôtelière du Sud-ouest: Les chambres et les restaurants sont vides mais les charges s’accroissent

Par Haidmond KAUNAN-Afriquematin.net, envoyé spécial dans le Bas-Sassandra

Contrairement à Abidjan ,la capitale économique de la Côte d’Ivoire, où la relance tourisme se vit et  se fait sentir à travers  un taux élevé de  remplissage des hôtels, la ruée des investisseurs étrangers dans l’hôtellerie, l’extension et la rénovation des établissements,le Bas-Sassandra,région par excellence du tourisme balnéaire se trouve dans un stade d’agonie. Et pourtant ce ne sont pas les établissement de qualité qui y font défaut. Certains ne se sont plus jamais retrouvés depuis le coup d’Etat militaire de 1999. Comme si c’était avec un objectif de  faire disparaître les hôtels, maquis et restaurants, estiment-il les investisseurs assistent impuissamment à la multiplication de leurs charges.Au point que nombre d’entre eux ont fermé ou mis en congé leur personnel en attendant  un  miracle..
Désormais on ne parle que de ces structures hôtelières de grande de renommée  comme Balmer,Haut Digboué,Motel Arso,La langouste, la langouste d’or de Monogaga qu’au passé.
 Les hôtels qui avaient  un taux d’occupation de 50% se trouvent autour 10% à ce jour. »Le taux de remplissage est faible.Il est de 8 à 10%.Et ce pendant toute l’année.Les seuls moments de vaches grasses;ce sont pendant des moments de visite d’Etat ou lors d’un évènement à caractère national.Et cela donne l’impression qu’il n’y a pas de réceptifs dans la région.Mais combien d’occasions comme telles  se présentent-elles dans l’année? » explique Alphonse Gonto, colonel de la marine à la retraîte et vice-président  de la fédération de l’industrie hôtelière de Sud-Ouest(FNIH-SO) et directeur fondateur du groupe hôtel Béthel. Avant d’ajouter  que tous  les établissements, en dehors Dégny plage, sont restés stationnaires. Et Anzié Miézan Pierre,secrétaire général  de la fédération et propriétaire du  maquis le Bananier,chéville ouvrière de cette dynamique fédération  de renchérir que « Les restaurants et maquis sont logés à la même enseigne.On crée des mesures adaptées à la situation.Les mets sont faits à la portée de toutes les bourses. » Mais  qu’est ce qui pourrait expliquer ce long sommeil dans lequel est plongé le secteur du tourisme  dans cette région aux riches curiosités ?
Les opérateurs ne portent pas de gang.Outre les différentes crises qu’avaient connu  le pays  pour eux la dégradation de la côtière en reste la cause immédiate. »Les fonctionnaires et hommes d’affaires en mission ou touristes étrangers gagnaient du temps et gagnaient en moyens logistique.Mais avec l’éloignement de la région de San Pedro d’Abidjan à travers la dégradation de la côtière ,nos visiteurs  sont en train de changer de destination. Désormais c’est à Jacqueville qu’ils se dirigent pour exprimer que la route précède le développement » ajoute Alphonse Gonto.  Il invite les autorités compétentes à repenser la flotte aérienne. »La flotte  aérienne est trop chère pour un tourisme national 80.000f c’est trop Abidjan – San Pedro..On ne fait qu’un vol aller et et retour par jour et le coût est exorbitant pour un vol de 15 à 30 minutes. Si l’Etat veut se pencher sur un tourisme international il faut qu’il diminue le coût  de ce transport » propose-t-il.  Et pourtant les charges se multiplient  et connaissent une croissance injustifiée. Les opérateurs disent avoir une vingtaine de charge. Entre autres les impôts,le bureau ivoirien des droits d’auteur(BURIDA),le direction du commerce,la direction du tourisme,la mairie, l’institut national d’hygiène publique … »On ne travaille pas pour fonctionner mais nous  investissons pour l’Etat. Nous sommes défavorisés par la loi financière.Elle nous pénalise.Les services des impôts de façon cavalière nous font pression.Les calculs de base pour fixer la fiscalité sont contestables. C’est pourquoi nous invitons les autorités à catégoriser les établissements afin que les  taxes soient proportionnelles à la taille des établissement » dénonce le vice- président de la fédération de la FNIH-SO
 Kouamé Suzanne Anotchi, dit être une nouvelle arrivée dans la l’industrie hôtelière. Mais elle se plaint des taxes  qu’elle qualifie de trop »On paye un peu trop.Moi,j’ai mis mon personnel en congé parce que les choses ne bougent pas. Je mets cela sur le compte des attaques de Grand Bassam. C’est depuis ce jour que mes affaires ont pris un coup » se plaint la fondatrice du maquis Ida plage. Pour qui l’Etat devrait alléger la fiscalité mais surtout encourager  les  personnes et surtout de nationaux ambitieux en leur octroyant des financements.Quant Madame Bernadette Dupuy,directrice fondatrice du restaurant Ocean food, elle estime que le plan que l’Etat devrait avoir pour les investisseurs de l’industrie hôtelière c’est de faire la route pour faciliter l’arrivée des visiteurs  étant donné qu’ils subissent une pression fiscale.
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