Site icon Afriquematin.net

Le HCR organise le Prix du meilleur journaliste pour la lutte contre l’apatridie

Par Jean Levry- Afriquematin

10 millions d’apatrides dans le monde et environ 700 000 personnes apatrides ou à risque d’apatridie en Côte d’Ivoire. Ces chiffres traduisent l’ampleur du phénomène d’apatridie et interpellent la conscience collective. Au nombre des initiatives pour l’éradiquer, l’agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) mise sur la sensibilisation avec un rôle important accordé aux hommes de médias.

En vue d’inciter ceux-ci à s’y impliquer véritablement pour un phénomène qui reste encore méconnu du grand public, le HCR organise le Prix de la meilleure production journalistique pour la lutte contre l’Apatridie. Le lancement de la 2e édition de ce prix a eu lieu le lundi 17 décembre 2018 à la Salle de conférences du Ministère des Affaires Étrangères à Abidjan-Plateau. M. Sébastien Apatita, Administrateur Principal Chargé de la Protection au HCR a souligné que « la lutte contre l’apatridie est une responsabilité » qui doit impliquer à la fois l’État, les institutions internationales et la société civile.

Pour ce prix, il s’agit de primer la meilleure production journalistique (reportage, enquête ou interview) traitant de la question de l’apatridie pour les 3 canaux de diffusion médiatique que sont la Télévision, la Radio et la Presse écrite ou en ligne. Un journaliste sera récompensé par catégorie. Les productions doivent être déposées au plus tard le 31 mars 2019.

Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie de lancement, notammant M. Obrou Armel, Sous-Directeur, Direction d’Aide et Assistance aux Réfugiés et Apatrides, M. Moussa Traoré, Président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire et Hervé Gobou, Président du Réseau des professionnels des médias pour la lutte contre l’apatridie (REPMA).

Notons que l’apatridie, c’est le fait pour une personne de n’avoir pas été reconnue par aucun État et de ne pouvoir apporter les preuves juridiques des liens qui l’unissent  à un État donné. C’est tout simplement le fait de ne pas avoir de nationalité.

 

Ci-dessous les critères de participation au concours :

  1. Critères de participation :

Le/la candidat (e) doit être détenteur (trice) de la carte d’identité de journaliste professionnel (CIJP) ou de la carte de presse de son organe en cours de validité et soumettre un article de presse écrite ou audiovisuelle (reportage, interview, enquête, etc.) sur l’apatridie en Côte d’Ivoire.

Le/la meilleur(e) candidat(e) de chaque catégorie sera primé. Il s’agit des catégories suivantes :

Les productions doivent respecter les normes suivantes :

Les productions peuvent être publiées ou non. Les meilleures productions pourraient être publiées sur les canaux de publication du HCR.

Les candidatures féminines sont vivement encouragées. La date limite de transmission des productions est fixée au 31 mars 2019 à 17h30. Les productions doivent être soumises à l’adresse suivante : p.apatridie_hcr@diplomatie.gouv.ci. Pour toutes informations complémentaires, veuillez appeler le +225 08 24 00 85 ou consulter le site www.saara.gouv.ci.

  1. Composition du jury (10 Membres)

Le jury est composé des membres suivants :

Ministère des Affaires Etrangères (2)

Ministère de la justice et des Droits de l’Homme (1)

Université Félix HOUPHOUET-BOIGNY d’Abidjan Cocody (1)

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, HCR (2)

Observatoire pour la Liberté de la Presse de l’Ethique et de la Déontologie (1)

Mouvement Ivoirien des Droits de l’Homme (MIDH) (1)

Commission Nationale des Droits de l’homme de Côte d’Ivoire (1)

Association des Femmes Juristes de Côte d’Ivoire (1)

Le/la meilleur(e) candidat(e) de chaque catégorie sera primé selon ce qui suit :

Les résultats du concours seront proclamés en avril 2019 (date à confirmer) lors d’une cérémonie officielle.

NB : Les lauréats devront soumettre au HCR un rapport, au plus tard une semaine après le retour, sur leur participation au voyage de renforcement de capacité. Les lauréats seront également associés, avec leur accord, à une activité de photographie avec les enfants à risque d’apatridie en vue de réaliser des productions et contribuer à la sensibilisation du grand public sur l’apatridie.

Quitter la version mobile