Le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, a reçu ce mercredi 23 septembre 2015, au Palais de la Présidence de la République, les Rapports d’activités de l’Inspection Générale d’Etat (IGE) et de la Chambre des Comptes de la Cour Suprême.
Recevant le Rapport de l’Inspection Générale d’Etat des mains de son Premier Responsable, le Ministre Niamien N’GORAN, le Chef de l’Etat a d’abord indiqué que la remise de ce Rapport d’activités permet d’examiner ‘’l’état de la gouvernance de notre administration et de marquer notre attachement à la bonne gestion des services publics’’.
Il a ensuite ajouté avoir pris ‘’note’’ des nombreuses missions conduites par l’IGE au cours de l’année 2014, mais également des ‘’observations et constats’’ mentionnés dans le document. Lesquels portent sur la ‘’méconnaissance et la mauvaise application des textes et des règles ; l’obsolescence de certains textes ; les difficultés de recouvrement mais également de coordination des structures de contrôle ; le manque de moyens’’.
Au regard de ces constats, le Président Alassane OUATTARA a rassuré les membres de cette Institution que le Gouvernement examinera cet ‘’important’’ Rapport avec ‘’beaucoup d’attention’’.
Il a réaffirmé son attachement à la ‘’modernisation des méthodes de gestion du Gouvernement’’ et sa disposition à ‘’revoir les textes pour les rendre plus conformes à nos ambitions’’.
Pour terminer, le Chef de l’Etat a félicité tous les membres de l’IGE pour la qualité de leur travail et le Ministre Niamien N’GORAN pour ‘’toutes les initiatives heureuses qui ont été prises en vue de l’établissement d’une plate- forme de collaboration des structures de contrôle’’.
Auparavant, le Ministre Niamien N’GORAN a remercié le Président Alassane OUATTARA, pour sa constante ‘’sollicitude’’ à l’égard du personnel de son Institution et a révélé qu’au cours de l’année 2014, l’IGE a conduit 84 missions, dont 38 au titre des saisines.
Après l’Inspection Générale d’Etat, le Président de la République a reçu le Rapport général sur les exercices budgétaires de la Chambre des Comptes de la Cour Suprême, couvrant les périodes de 2010 à 2013.
Prenant la parole à cette occasion, le Chef de l’Etat a indiqué que ce Rapport qui couvre quatre (4) années, après le précédent Rapport qui a pris en compte la période allant de 1998 à 2009, est un ‘’progrès remarquable’’ d’autant que le retard accumulé est désormais rattrapé. Il a donc ‘’félicité’’ le Président, le Professeur DIOMANDE Kanvaly et les membres de la Chambre des Comptes, pour ‘’l’important travail’’ effectué pour mettre à jour le Rapport de cette Institution. Aussi, a-t-il souhaité que les prochains Rapports soient produits dans les ‘’délais’’, chaque année.
Dans ce cadre, le Président Alassane OUATTARA a souligné que les attentes à l’égard de la nouvelle Chambre des comptes (dont les pouvoirs ont été ‘’élargis’’ et ‘’approfondis’’) sont nombreuses. C’est pourquoi, il l’a encouragée à mettre en oeuvre la ‘’totalité de ses attributions pour améliorer les recettes de l’Etat et assurer une bonne utilisation des deniers publics’’.
Le Chef de l’Etat a promis d’examiner avec ‘’beaucoup d’attention’’ les recommandations formulées dans ce Rapport.
Avant le Président de la République, le Président de la Chambre des Comptes, la Professeur DIOMANDE Kanvaly, a indiqué que sa structure a exercé ses missions dans une ‘’totale indépendance’’. Il a ajouté que ‘’globalement’’, la Chambre a estimé que la gestion du budget par le Gouvernement était ‘’satisfaisante’’ et a donné son ‘’quitus’’.
Notons que le Président de la Cour Suprême, M. René- François APHING – KOUASSI et celui de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, Seydou Elimane DIARRA, ont pris part à cette cérémonie.
Dans la matinée, le Président de la République a présidé un Conseil des Ministres.
Du point de presse fait par le Porte- parole du Gouvernement, le Ministre Bruno KONE, l’on retiendra, entre autres, qu’au titre du Ministère d’Etat, Ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle, le Conseil des Ministres a adopté un décret portant modification d’un décret du 08 novembre 2007 instituant le Conseil National du Travail (CNT).
Cet Organe qui était prévu, selon le Ministre de la Poste et des TIC, pour être un ‘’ instrument de veille sociale, de régulation, à la disposition du Gouvernement et des partenaires sociaux’’, n’a pas pu être ‘’totalement efficace et opérationnel’’.
Le nouveau décret qui vient d’être adopté, de l’avis du Porte- parole du Gouvernement, opère un certain nombre de modifications pour renforcer les missions de cet instrument. Celles-ci portent notamment sur sa dénomination, son organisation et son fonctionnement. Ainsi, le CNT devient le CNDS, le Conseil National de Dialogue Social dont les missions, outre le secteur privé, s’étendent désormais aux secteurs public et para public.
Présidence