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La situation reste Tendue à Bujumbura, au Burundi

Le gouvernement burundais a lancé vendredi 4 septembre un ultimatum aux opposants, qui contestent parfois dans la violence le maintien au pouvoir du président Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat. Trois semaines pour déposer les armes, sans quoi les forces de sécurité interviendront, c’est le délai qui leur a été donné.

Dans la capitale Bujumbura, cinq personnes sont mortes depuis mardi dans des affrontements entre policiers et opposants, les pires violences depuis l’élection présidentielle fin juillet.

« Insurgés » et « criminels »

Le gouvernement considère les opposants comme des « insurgés », les accuse de détenir des armes et exige qu’ils les déposent. En échange, ceux qui s’y plieront volontairement bénéficieront d’une amnistie.

Le ministre de l’Intérieur Pascal Barandagiye a prévenu que les autorités allaient « recourir à tous les moyens légaux (…) pour mettre ces criminels hors d’état de nuire ».

Le président Pierre Nkurunziza campe ainsi sur sa ligne dure, qui lui a valu de nombreuses critiques de la communauté internationale.

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