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Kolo Touré : « Wilfried Zaha sera le prochain Didier Drogba … »

Dans une interview accordée à « TRUE Africa », Kolo Touré évoque son enfance, son avenir, le phénomène Wilfried Zaha et son frère Yaya Touré qui pourrait être tenté de sortir de sa retraite internationale pour devenir selon lui, « l’homme clé » pour la Côte d’Ivoire lors de la Coupe du monde 2018 en Russie. La légende Ivoirienne, Kolo Touré, est l’une des figures les plus populaires du football mondial.

Son approche positive de la vie et son succès tout au long de sa carrière force le respect et l’admiration. Au bout de deux saisons à l’ASEC (Côte d’Ivoire), Kolo Touré est repéré par Arsène Wenger (entraîneur d’Arsenal) qui le recrute dès le premier essai à Londres. Le 14 février 2002, il devient le premier joueur ivoirien à atterrir à Highbury. En 2009, l’aîné des frères Touré rejoint Manchester City où il effectuera 4 saisons avant de s’envoler pour Liverpool.

Ce n’est qu’en 2016 que le natif de Bouaké (au centre de la Côte d’Ivoire) abandonne la Premier League pour apporter son expérience du côté du Celtic Glasgow ou il évolue actuellement.Mais la vraie passion du football pour le défenseur de 36 ans reste son expérience avec la sélection Ivoirienne, avec laquelle il a disputé 120 matches avant de se retirer du football international en 2015, lorsqu’il a remporté la Coupe d’Afrique des Nations.

L’interview

La Côte d’Ivoire est en tête de son groupe de qualification pour la Coupe du monde. Quelles sont les chances de qualification pour la phase finale en Russie l’été prochain ?

Ce serait une bonne chose s’ils (les éléphants) arrivent à se qualifier. Nous avons participé aux 3 dernières éditions de la Coupe du Monde, cela montre que nous avons franchi un cap. Maintenant, vous voyez des joueurs ivoiriens partout dans le monde. Cela signifie que nous avons les qualités pour défier n’importe quelle équipe si nous arrivons en Coupe du Monde.

Wilfried Zaha a choisi la Côte d’Ivoire alors qu’il aurait pu jouer pour l’Angleterre. Quels jugements portez-vous sur ce choix ?

Zaha est fantastique. C’est un grand joueur et je pense qu’il a pris une excellente décision. Aujourd’hui, jouer pour l’Angleterre est difficile. Il y a tellement de talents et la concurrence. Je sais que les gens en Angleterre ne sont pas si heureux de ce choix, mais pour la Côte d’Ivoire, c’est l’une des meilleures choses qui puisse arriver à la sélection nationale.

Il sera le prochain Didier Drogba ! Ce qu’il fait maintenant, c’est génial et il y a d’autres bons joueurs autour de lui.
Peut-être que si Yaya revient en équipe nationale, ils pourront ensemble emmener la Côte d’Ivoire à un niveau supérieur.

Pensez-vous vraiment que Yaya sortira de sa retraite internationale ?

Je pense que Yaya peut encore disputer une Coupe du monde de plus. Et j’espère qu’il le fera parce qu’il aura un gros impact sur la sélection Ivoirienne et qu’il peut apporter quelque chose aux jeunes qui ont besoin de joueurs influents sur le terrain et en dehors.

Qui est le meilleur joueur entre vous et Yaya ?

Mon frère est meilleur que moi. Il est un milieu de terrain et je suis un défenseur et je suis très fier de ce qu’il a accompli. J’ai toujours dit aux gens qu’il était meilleur que moi et maintenant il l’a prouvé et je suis très heureux pour lui.

Comment avez-vous commencé à jouer au football ?

En Afrique, nous avons une chose qui est commune pour chaque joueur africain. Etant plus jeune, nous n’avions pas PlayStation (console de jeux-vidéo) ou des jeux comme ça pour nous garder dans la maison. La plupart du temps, un seul ami a une balle et nous pouvons être 15 à 20 à la partager. C’est ainsi que j’ai commencé et ce n’était qu’un passe-temps pour m’amuser et je n’ai jamais pensé être un joueur professionnel car je voulais m’amuser.

Mon père voulait que j’aille à l’école. En Afrique, alors que j’étais très jeune, il n’y avait pas d’académie de football, alors je jouais juste dans la rue. C’était dur et bien que mon père ait voulu que je sois un avocat, mon avenir était dans le football.
J’ai rejoint une académie assez tard, à 15 ans, et c’est à ce moment-là que le rêve a commencé pour moi.

Qu’envisagez-vous pour l’avenir ?

Je suis heureux à Celtic et je resterai si le club veuille toujours de moi, bien sûr.
J’ai 36 ans et j’aime encore jouer et je pense que j’ai encore quelques années dans mes jambes. J’ai commencé à coacher un peu et c’est un aspect différent du jeu. Je veux rester dans le jeu car j’aime parler, partager et pour moi c’est naturel. Nous parlons à l’heure actuelle avec les responsables.

J’adore le jeu et je veux continuer à jouer comme je l’ai fait depuis si longtemps. Bien sûr, à mon âge, je pense également à la prochaine étape de ma vie. Même si j’ai l’impression qu’il me reste quelques années, j’apprends le métier d’entraineur…

Avec trueafrica.co

 

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