« Le gouvernement est à pied d’œuvre pour trouver une issue favorable à l’arrêt de cours observé depuis quelque temps dans les écoles de Côte d’Ivoire ». C’est sur cette révélation de taille que, la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a entamé son intervention concernant la grève, qui secoue depuis plusieurs semaines le système éducatif. C’était le jeudi 7 février dernier, à la salle des fêtes de la mairie d’Agboville, en présence de plusieurs représentants de l’UNESCO.
Avant elle, le ministre de la culture et de la francophonie, a mis les pieds dans le plat en affirmant subtilement que, c’est une grève politique. « Séparez la politique de la vie de nos enfants. Vous êtes des vecteurs de valeurs, de droiture. Depuis 2011, date de l’accession du Président Alassane Ouattara à la magistrature suprême, l’école a suffisamment bénéficié de gros investissements. C’est pourquoi, vous devez vous départir de la mauvaise foi », a-t-il martelé. Avant d’exhorter les enseignants à lever leur mot d’ordre de grève pour que, l’école reprenne dans les plus brefs délais.
Tizié TO Bi, correspondant à Agboville