Par christ Zorro/ Afriquematin.net
Linda yoh, présidente de ladite association et Soro Yélé Aicha, étudiante en master 1, ont été les personnes ressources en charge de développer le thème de cette conférence devant un auditoire composé en majorité d’étudiantes et de représentantes d’associations de femmes. Passant en revue leurs conceptions de l’engagement, elles se sont attelées à partager, avec les invités, leurs expériences personnelles qui, au vu de la réaction du public, ont été des plus instructives.
Pour la présidente de l’association Téless, « la journée internationale des droits de la femme est une initiative à saluer et à encourager. Il est important d’instituer de tels moments pour célébrer la femme et surtout pour pouvoir mettre en avant toutes les capacités que celles-ci ont. Au cours de cette conférence, les deux conférencières que nous sommes avons pu partager nos expériences, aussi différentes qu’elles soient, mais avec un même but qui est de nous porter caution pour la société dans laquelle nous vivons. Pour en revenir au thème de cette conférence, l’engagement est à la fois collectif et personnel. L’on peut s’engager à tous les niveaux : En donnant de son temps, au travers de nos finances, ou encore de nos aptitudes particulières dans tel ou tel domaine. En venant partager ces expériences les uns avec les autres, cela nous aide à nous construire mutuellement. Ce genre d’activités est utile à plus d’un titre et permet de forger nos personnalités ».
Quelques représentantes d’organisations féminines ont bien voulu, au terme de la conférence, apporter leur contribution à ces journées. Pour Ado Nizié, présidente de l’association des femmes hispanophones de Côte d’Ivoire, « Je me réjouis de cette initiative en faveur de l’engagement des jeunes femmes, des expériences que celles-ci ont partagées avec l’auditoire et surtout de la persévérance exprimée malgré les difficultés rencontrées. En Côte d’ivoire, ce n’est un secret pour personne que l’engagement des femmes est tel qu’ aujourd’hui, plusieurs d’entre elles représentent un maillon essentiel pour leurs cellules familiales respectives ».
Même son de cloche pour Gnangui Apo Béatrice, professeur de langues : « La journée internationale des droits de la femme est la bienvenue afin que l’attention soit orientée, pour une fois, sur chacune de nous. L’engagement dont il est question, relativement au thème de la conférence qui a été dite ce jour, est selon moi la nécessaire contribution de la gente féminine, particulièrement la jeune fille, dans l’édification de notre société. Elles se doivent de donner leur point de vu dans les domaines essentiels qui guident la marche de la société. Ce sont la vie politique, les affaires économiques et bien d’autres domaines de premiers plans » a-t-elle conclu.