Guillaume Ahi /afriquematin.net
Mercredi 02 novembre à Port-Bouët au stade Séni Fofana, l’organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) en collaboration avec le ministère de la Communication, des Médias et de la Francophonie, et le bureau UNESCO d’Abidjan a organisé une journée sportive pour commémorer la Journée internationale de la fin de l’impunité des crimes contre les journalistes. Cette journée sportive avait pour but de sensibiliser les uns et les autres à mettre fin aux violences contre les journalistes qui exercent un métier difficile.
Au cours de cette journée sportive de sensibilisation sur les violences contre les journalistes, le président de l’organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI), Iro Olivier a interpellé l’opinion nationale et internationale sur la place du journaliste au sein de la société « la place du journaliste étant dans une rédaction et non dans une geôle ou dans une prison et encore moins dans un cimetière de façon prématurée et de façon délibérée, nous pensons que commémorer cette journée est un cri d’alerte que nous donnons à nos autorités », a rappelé Olivier Iro. Et d’ajouter « Dès qu’il y a un journaliste emprisonné ou inquiété dans l’exercice de ses fonctions, cela nous fait régresser dans le classement mondial. Un journaliste a sa place dans une rédaction, l’interpeller, le garder à vue sans motifs apparents nous fait régresser dans la liberté d’expression ».
Pour rappel, la Journée internationale de la fin de l’impunité des crimes contre les journalistes a été instituée en reconnaissance des profondes conséquences de l’impunité, notamment en ce qui concerne les crimes commis contre les journalistes, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, lors de sa 68e session en 2013, la Résolution A/RES/68/163, qui proclame le 2 novembre « Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes ». Cette résolution a exhorté les États membres à mettre en place des mesures précises afin de lutter contre l’actuelle culture d’impunité. La date a été choisie en mémoire de l’assassinat de deux journalistes français au Mali le 2 novembre 2013.