Par Francesca De Séri – Stagiaire -Afrique Matin.Net
Suite aux nombreux cas de décès d’immigrés clandestins Africains constatés fréquemment dans les médias, l’Ong Esther organise une conférence sur l’immigration clandestine meurtrière qui aura lieu du 18 au 19 septembre au foyer d’Attécoubé. Cette information a été livrée par la présidente de la dite organisation, Madame Annick Odile Pety Zago lors d’une conférence de presse qui s’est tenue ce vendredi 11 septembre à Cocody-Riviéra. Selon présidente-fondatrice de l’ONG organisatrice, juriste de formation et exerçant aussi dans le domaine de leadership politique des femmes à Attécoubé, il s’agit au cours de cette conférence de sensibilisé les populations sur ce drame humanitaire qui se déroule en pleine mer. Car à l’en croire ce sont des Africains, « des frères et des sœurs » qui pour un lendemain meilleur risque leur vie.
« Nous savons que chaque jour aux informations on nous annonce qu’il y a eu un nombre considérable de morts en mer. Il est l’heure maintenant de réagir et ne pas laisser les occidentaux seuls en parler. Il faut que le travail se fasse à la base. C’est à dire que le travail se fasse en Afrique », s’est-elle exprimée. Puis d’ajouter que « les objectifs de cette conférence est de sensibiliser la jeunesse. Nous avons choisi Attécoubé parce que nous savons que c’est l’une des communes les plus pauvres qui a beaucoup de quartiers précaires. Ce sont des foyers que ces vendeurs d’illusions, ces trafiquants d’êtres humains utilisent pour détourner nos jeunes, leur prennent de l’argent en les faisant miroiter que tout se passera bien. Donc nous voulons les dénoncer ».
Elle a annoncé qu’il aura au cours de cette conférence des projections de films et un temps d’échange c’est pourquoi, la jeunesse ivoirienne et surtout celle d’Attécoubé est confié à venir massivement. La conférence et les échanges seront animées par Katassou Kaissan Agnes, une jeune citadine ivoirienne vivant en Italie depuis dix ans et qui travaille à la FLAI-Cgil, une organisation syndicale Italienne qui se bat pour le droit des travailleurs dignitaires, des italiens et plus encore pour les immigrés qui travaillent en règle. les résultats attendus, selon Dame Odile Pety Zago, c’est amener les gouvernements Ivoiriens et panafricains à prendre la pleine mesure de l’ampleur du fléau. « On n’entend pas les gouvernements africains ni l’Union Africaine Or ce fléau concerne des nations, la jeunesse africaine. Nous voulons vraiment qu’ils parlent déjà avec l’Union Européenne puisse que c’est elle qui a promis de décaisser de l’argent. Qu’ils puissent ensemble trouver les stratégies pour endiguer ce phénomène. Afin de traquer ces trafiquants qui se trouvent dans tous ces pays Magrébins », a-t-elle conclu.