Selon un communiqué, un groupe de mercenaires étrangers en majorité tchadiens, mais aussi soudanais et centrafricains a voulu, le dimanche 24 décembre dernier, attaquer le chef de l’Etat qui se trouvait dans le palais présidentiel de Koete Mongomo pour les fêtes de fin d’année. Le pouvoir en place a affirmé que le « coup d’Etat » avait été orchestré par des « militants de certains partis d’opposition radicale avec le soutien de – puissances » étrangères.
Alors que plusieurs zones d’ombre subsistent autour de cette tentative de « coup d’État », une soixantaine de commerçants tchadiens ont été interpellés ces derniers jours en Guinée équatoriale, a indiqué jeudi Paul Nahari Nguaryanan, l’ambassadeur du Tchad dans le pays. Ces arrestations se sont déroulées au lendemain de la visite à Malabo de Mahamat Zen Cherif, le ministre tchadien des Affaires étrangères, après l’annonce par le gouvernement d’un putsch déjoué.
Selon une source au ministère tchadien des Affaires étrangères, « une partie » des commerçants tchadiens a été libérée hier jeudi, après l’audience du ministre avec le président Teodoro Obiang Nguema le mercredi soir à Malabo. Faut-il rappeler qu’à la fin du mois de décembre 2017, Mahamat Kodo Bani, d’origine tchadienne, avait été arrêté à Douala et présenté comme le « cerveau » de l’opération. L’homme serait présenté comme un ex-général, ancien membre de la sécurité présidentielle tchadienne par une source sécuritaire camerounaise. Mais l’information a été démentie par un proche du ministère tchadien de la Défense qui a affirmé qu’il n’était ni général ni ex-membre de la sécurité présidentielle.
Sources : afrique.com avec J.A.com