Par Haidmond Kaunan-Afriquematin.net, envoyé spécial dans le Bas-Sassandra
Des exploitants agricoles dont les plantations se trouvent en plein cœur de la forêt du Rapides Grah disent ne pas être contents de certains exploitants forestiers. Ils leur reprochent de détruire leurs vergers en exploitant des essences que leur vendent la société de développement des forêts,(Sodefor).. Les deux tiers (2/3) du massif forestier du département de San Pedro se trouvent être des forêts classées. Il se trouve que plusieurs exploitations agricoles sont dans le domaine de la Sodefor. Ainsi plusieurs plantations de cacaoyers n’ont pas été détruites mais ont été plutôt reboisées tout simplement. Ce qui explique la présence des plantations au cœur de la forêt classée du Rapide Grah. C’est le cas de la zone de Dotou jusqu’au pont Babéro en passant par Néro-Brousse. Les essences devenues exploitables sont devenues des propriétés des opérateurs de la filière bois. La cohabitation entre planteurs et exploitants forestiers n’a jamais été au beau fixe. « Nous avons accepté la complantassions c’est à dire que nos champs soient reboisés comme nous l’avait demandé la Sodefor, mais nous ne supportons pas la destruction de nos vergers. Autant nous permettre de reboiser nous- mêmes nos plantations et que les essences nous reviennent », s’est plaint Yao Bouho, planteur et président de la coopérative CAGBcoopca de Grand- Béréby Qui révèle qu’au moment des reboisements la Sodefor leur avait promis que les essences leur reviendraient.