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Gouvernance et développement socio-économique/Le régime invité à répartir également les fruits de la croissance

Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net

La salle de conférence du ministère de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’étranger a servi de cadre le mercredi 27 février 2019 dernier à un point de presse sur le rapport d’évaluation de la Côte d’Ivoire. Face aux médias, le conférencier Bernard Konan, président de la commission nationale du mécanisme africain d’évaluation (CN-MAEP) a soutenu « qu’il y a des avancées notables en matière de gouvernance qui se traduisent au plan social par un plus grand accès à l’électricité (82%  de la population en 2017), à l’eau potable(81%de la population en 2017), à la santé(68% de la population en 2018), à l’éducation(104,6% en taux bruit et 91 %en taux net de scolarisation au titre de l’année scolaire 2016-2017)».  En présence du directeur de cabinet Alassane Diamoutené Zié, il a néanmoins reconnu qu’il y a des défis auxquels la Côte d’Ivoire doit faire face. Notamment « le problème de la réconciliation, la persistance de la corruption, les faibles transferts de ressources aux collectivités décentralisées, la faiblesse du capital humain et de la qualité des infrastructures, la forte dépendance du pays de l’évolution des cours des matières premières, l’inégale répartition des fruits de la croissance expliquant la faible régression du taux de la pauvreté de 48,9% en 2008 à 46,3% en 2015… ». A en croire Bernard Konan, le rapport d’évaluation de la Côte d’Ivoire a été soumis au 28ème  forum des chefs d’Etats et  de gouvernement à cet organisme  qui s’est tenu le 9 février dernier à Addis- Abéba,  qui ont salué la bonne santé de la gouvernance en Côte d’Ivoire. Rapport d’évaluation dont la présentation a été faite par un évaluateur indépendant. Pour la crédibilité de ce document, le président de CN-MAEP a insisté sur la non manipulation politique du rapport. D’où l’invite de la commission nationale au régime ivoirien à assurer la décentralisation effective par les transferts réels de compétences, tout en rendant public les déclarations du patrimoine, en améliorant également les chaînes des valeurs de l’agriculture et l’accès à la mise en œuvre du programme social du gouvernement.

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