Selon l’UNICEF, la ville d’Abidjan produit chaque jour 288 tonnes de déchets plastiques. Seulement 5% de ces déchets sont recyclés. Les 95% se retrouvent en grande partie, dans les canalisations et les lagunes. Ce sont des facteurs de pollution et d’inondation. Le défi qui se pose est d’arriver à une gestion optimale des déchets plastiques à travers la mise en place d’une industrie de recyclage et une campagne de sensibilisation sur le tri des déchets.
Des communes se sont engagées à cet effet. A Treichville et Yopougon depuis 2019, le projet « Au marché je trie mon plastique » collecte les déchets plastiques auprès des commerçants dans les marchés. Ces derniers sont sensibilisés au préalable au tri des déchets. Ces espaces étant le nid privilégié d’emballages et autres articles en plastiques, le choix est apparu comme une évidence.
A ce jour, ont été collectés 28,33 tonnes de déchets au marché de Belleville, au grand marché de Treicville, au marché de Yopougon Selmer, à celui de Wassakara, et au marché de SICOGI. Port Bouet, commune de production des déchets plastiques abrite le projet PLASTOCK. Il s’agit de l’installation d’une dizaine de boxes destinés à recevoir les déchets plastiques des riverains. Une sensibilisation et une communication est faites auprès d’eux afin qu’ils aient le réflexe d’y déposer leurs déchets. Les écoboxeurs ont reçu 49,8 tonnes de déchets à ce jour.
Nestlé Côte d’Ivoire, à l’initiative de ces projets reste fidèle à la raison d’être de la multinationale suisse qui est d‘améliorer la qualité de vie et de contribuer à un avenir plus sain. Dans cette perspective, elle s’est associée aux communes afin de contribuer à un meilleur cadre de vie de leurs populations. Nestlé ne compte pas s’arrêter là puisque que de nouvelles communes seront investies afin d’insuffler ce même dynamisme dans la gestion des déchets plastiques.
A travers ses partenariats avec l’ANAGED et le CIAPOL, Nestlé consacre un intérêt particulier à mener ces projets en conformité avec les réglementations ivoiriennes. A long terme, le Directeur Général, Thomas Caso, espère voir se dupliquerles différents modèles à travers toute la Côte d’Ivoire.
Sercom