Par Christ Zorro/ Afriquematin.net
Selon les révélations du site Français MEDIAPART, l’incarcération et la détention prolongée de l’ex-président Ivoirien à la Cour Pénale Internationale (CPI), serait l’œuvre des services secrets français.
Une information capitale qui vient en appoint des suspicions de nombre d’observateurs Africains à l’encontre de l’objectivité de la cour pénale internationale : une correspondance d’entre un haut fonctionnaire du ministère des affaires étrangères de la République Française et les services de l’ex-procureur de la CPI, Louis Moreno Ocampo, révèlerait l’ampleur du complot dont serait victime le Président Laurent Gbagbo.
Le site d’information français MEDIAPART, qui est à l’origine de cette fuite d’information, mentionne clairement une partie du courrier qui est à l’origine du complot. En effet, Stéphane Gompertz, ancien diplomate et ex directeur Afrique au ministère des affaires étrangères françaises (2010-2012), dans une correspondance datant du 11 avril 2011, jour de l’arrestation de l’ex-président Ivoirien, dit clairement ceci : « Un collaborateur d’Ocampo vient de m’appeler…le procureur souhaite que Ouattara ne lâche pas Gbagbo ». Or l’on sait qu’à cette époque, le bureau du procureur ne détenait pas un document antidaté de poursuite à l’encontre de l’ex-chef d’Etat Ivoirien. Et ce n’est que le 23 novembre 2011 que l’ex-procureur du tribunal pénal international de la Haye, Louis Moreno Ocampo, à délivré un mandat d’arrêt international à l’encontre de Laurent Gbagbo.
Si toutes ces informations s’avéraient fondées, c’est toute la crédibilité de ce tribunal qui serait remis en cause.