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Gabon/Ali Bongo rempile pour sept ans 

Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net
Le président démocratiquement élu Ali Bongo a prêté serment en qualité de  chef de l’Etat ce mardi 27 septembre 2016.  Dans sa déclaration liminaire, il a fait appel à l’union et surtout au dialogue. « Qu’il s’agisse des élections à deux tours, de la limitation de la durée des mandats présidentiels, sans tabou ni soupçon », a-t-il  déclaré.. La France a été représentée par son ambassadeur, comme celui de l’Union européenne et des Etats-Unis. La cérémonie devait se terminer par une petite parade militaire dans la cour d’honneur du Palais du bord de mer. La solidarité africaine a encore une fois manqué. Comment peut-on comprendre un tel comportement de chefs d’Etats de la sous-région, en particulier ceux de l’Afrique de l’Ouest n’ont point daigné se déplacer. Dirait-on que le Gabon ne fait pas partie du Conseil de l’Entente. Mais en pareil circonstance, c’est l’Afrique qui est psychologiquement atteinte. Parce que le chef  gaulois, le socialiste François Hollande, dont la politique est en perte de vitesse (pour le moment) n’a pas donné son aval à cette élection. C’est quand même ideux et navrant que des chefs d’Etats africains agissent ainsi, de peur de se voir remonter les bretelles par François Hollande. A cérémonie d’investiture, on notait la présence, parmi les invités,  Ibrahim Boubacar Keïta du Mali, Mahamadou Issoufou du Niger, Faure Gnassingbé du Togo et Evaristo Carvalho de Sao Tomé. Aucun chef d’Etat de la sous-région d’Afrique centrale n’a fait le déplacement. Le Tchadien Idriss Déby, président en exercice de l’Union africaine, a été représenté par son Premier ministre. Jean Ping doit cesser de rêver, car le peuple  gabonais a fait rejaillir  son esprit de démocratie en faisant le bon qui est Ali Bongo Odimba. On peut donc dire que c’est  donc reparti pour sept ans, pour Ali Bongo, ce mardi 27 septembre 2016 après la confirmation des résultats de la présidentielle par la Cour constitutionnelle, et qui s’est tenue au Palais du bord de mer de Libreville. Même si aucun ministre français n’était présent.

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