Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net
Le suspens entretenu par les gabonais, relatif à l’élection présidentielle vient de prendre fin avec la reconnaissance de la victoire du président sortant Ali Bongo par le Conseil constitutionnel. Après cette annonce aucun chef d’Etat africain n’a encore eu le courage de manifester sa reconnaissance envers cette victoire. Encore moins adresser ses félicitations à Ali Bongo. En dehors du secrétaire général de l’Onu, Ban Ki- moon, constitutionnaliste reconnu, celui-là même qui dès le premier tour a vu la victoire d’Ali Bongo se dessiner. , aucune autorité d’envergure ne s’est encore fixée. Pourquoi ce manque de solidarité entre les peuples africains. Ces africains qui ont du mal à se défaire de la dictée du colon français. Pourtant reconnaissant la décision de la Cour constitutionnelle gabonaise, ils n’osent pas s’aventurer pour féliciter Ali Bongo. Attendant François Hollande donner le ton. Où se trouve réellement cet esprit de solidarité humaine qui est un sentiment de responsabilité et de dépendance réciproque qui pousse les Hommes à s’aider mutuellement. Les Africains doivent comprendre que la solidarité conduit l’homme à se comporter comme s’il était directement confronté au problème des autres, sans quoi, c’est l’avenir du groupe qui pourrait être compromis. Pour cette victoire d’Ali Bongo, les premiers actes posés sont venus de présidents courageux. Idris Déby Itno, du Tchad, Macky Sall du Sénégal, sont ceux là qui viennent de lui apporter le soutien de reconnaissance. Dommage, car la solidarité sous toutes ses formes n’est pas un droit, mais plutôt un devoir. Quand tout le monde comprendra cela, en particulier les Africains, l’Afrique aura bien avancée. Ali Bongo Odimba a gagné les élections POINT. Jean Ping doit répondre de ses actes ignobles, lui qui a parcouru l’Afrique durant le temps d’une mission. Croirait-il vraiment devenir président de la République gabonaise en donnant dans des diatribes, dans la vulgarité. Les Africains ne veulent plus accepter la dictée de la France, cette fois-ci le coup a foiré. La nouvelle Afrique se prépare et ces nouveaux Africains ne sont pas prêts à se faire marcher là-dessus.