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Fronde sociale : les preuves flagrantes de la cabale contre le régime Ouattara.

Par Christ Zorro Afriquematin.net

Mutinerie et ultimatum par-ci, revendications sociales corsées de multiples corps  syndicaux  par-là, mécontentements continuels des différentes composantes de la société sont devenus le train train quotidien des Ivoiriens depuis quelques temps. Ces ‘’tirs groupés’’ sur le gouvernement du premier ministre Amadou Gon  cachent mal des velléités de déstabilisation de la coalition au pouvoir et ce, malgré le vernis qui couvre la ‘’justesse’’ des revendications

« 12 millions CFA à 8400 militaires ce lundi 16 janvier 2017 avant minuit, délai de rigueur sous peine de voir déferler un déluge de feu sur l’ensemble du pays », ceci est approximativement le message que les mutins, repliés dans leur quartier général de Bouaké, ont fait transmettre aux émissaires du chef de l’Etat, venus en médiation. Nul, s’il n’a les yeux pour voir, comprend à vu d’œil le chantage dont la république est la cible et l’acharnement dont est victime le pouvoir du président Ouattara. Les caisses de l’Etat vont-elles servir de souffre douleur pour des individus qui depuis longtemps n’ont plus la fibre patriotique et qui visiblement se comportent comme des mercenaires ?  Il est évident que ceux qui tirent les ficelles sont bien conscients de l’incapacité du pouvoir à satisfaire une telle demande sans s’attirer le courroux des autres corps de métiers. Le ver est dans le fruit et les autorités devraient manœuvrer avec la plus grande délicatesse pour que ce cauchemar prenne fin pour l’ensemble des habitants de ce pays.

Zadi Gnagna et ses collègues syndiqués de la fonction publique ne sont pas  en reste. Le durcissement du ton des fonctionnaires au même moment que les militaires   cache mal l’intention inavouée  de ceux qui mènent la danse macabre. A-t-on jamais vu dans ce pays un gouvernement aussi acculé et sommé  comme l’est celui actuel et qui plus est, se voit sommé d’accepter toutes les revendications, mêmes les plus irréalisables ? Une fois de plus, l’on est tenté de se poser certaines questions : que cache cet acharnement ? La question mérite d’être posée vu le ton et l’orientation que prend la grève.

Les écoliers ont une fois de plus été renvoyés à la maison par ceux-là même qui sont censés les éduqués. Ne pouvaient-ils pas maintenir les élèves dans leurs classes respectives et assurer le service minimum ? Quand bien même ces revendications seraient justifiée, la rudesse des propos de certains syndicalistes et leur volonté d’en découdre coûte que coûte avec les autorités gouvernementales est la preuve flagrante de la récupération politique du sujet. Une fois de plus, qui tirerait profit du chaos occasionné par cette situation ? Bien malin qui arriverait à identifier les inconnus de cette équation semble toute amère.

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