L’ancien président français Nicolas Sarkozy s’était déjà livré dans une autobiographie partielle. Il dévoile, dans son livre « Passions » (Éditions de L’Observatoire) qui paraît ce jeudi, ses souvenirs politiques et personnels jusqu’à son accession à l’Élysée en 2007, tout en réglant quelques comptes.
Chef de l’État entre 2007 et 2012, Nicolas Sarkozy évoque longuement son parcours politique, qui a débuté par une réunion du RPR à Nice en 1975, suivie d’une rencontre à Matignon avec le Premier ministre d’alors, Jacques Chirac, figure omniprésente au fil des 360 pages de ce premier tome.
Il narre, sur un ton direct, son ascension vers la magistrature suprême, notamment son passage au ministère de l’Intérieur (2002-2004, 2005-2007), « un peu plus de trois années qui furent les plus heureuses de ma vie sur le plan professionnel ».
L’ancien président évoque longuement sa vie privée, sa deuxième épouse Cécilia qui lui annonça « sa volonté de divorcer » le jour du débat télévisé de l’entre-deux tours présidentiel de 2007, ou encore sa rencontre avec Carla Bruni, « la plus importante de [sa] vie ».
L’ex-président, qui sera jugé dans les prochains mois pour corruption dans l’affaire dite des « écoutes » , accorde en revanche un satisfecit au Premier ministre Édouard Philippe, ancien soutien de son rival Alain Juppé. Il égratigne également celui qui fût son rival au sein de la droite Dominique de Villepin.
Sur le plan politique, Nicolas Sarkozy parle de « l’état de décadence avancée de l’Europe en particulier, et de l’Occident en général qu’il discerne dans « la coupable faiblesse » d' »une partie des élites françaises, jamais prêtes à mener la guerre », notamment face à l’islamisme radical.
Il plaide pour la création d’un « organisme mondial de la démographie » pour « définir ce que devrait être une planification de la démographie de la planète », à ses yeux l’un des défis majeurs du 21ème siècle.
Source : france24.com avec AFP