Le procès de l’ancien président du FC Barcelone et ex-cadre de l’équipementier Nike, Sandro Rosell pour blanchiment lié notamment à la vente de droits télévisés de matches de l’équipe du Brésil a débuté ce lundi 25 février 2019 à Madrid.
Signé en 2006, le contrat au centre de cette affaire portait sur les droits télévisés de vingt-quatre (24) matches amicaux de la Seleçao et avait été signé par l’ancien président de la Fédération brésilienne Ricardo Teixeira avec une société arabe basée aux îles Caïmans.
Selon le tribunal, près de quinze (15) millions d’euros provenant de commissions illicites liées à la vente de ces droits télévisés sont arrivés sur des comptes liés à Rosell, qui est en détention provisoire depuis mai 2017, et de son épouse.
Rosell, président du Barça de 2010 à 2014 et entrepreneur spécialiste du marketing sportif, en a conservé environ 6,6 millions et reversé près de 8,4 millions à Teixeira, toujours selon la justice.
Cinq millions d’euros, liés au contrat de sponsoring de la Seleçao avec Nike, multinationale pour laquelle Rosell avait auparavant travaillé au Brésil, ont par ailleurs été versés sur un compte andorran lié à Rosell.
Ex-gendre de l’ex-président de la Fifa, Joao Havelange, Teixeira avait démissionné de son poste de président de la Fédération brésilienne en 2012, cerné par les affaires de corruption.
Cet ancien membre du comité exécutif de la Fifa fait partie des personnes mises en cause par la justice américaine, qui enquête sur les malversations au sommet du football mondial. Rappelons que l’épouse de Rosell et quatre collaborateurs sont accusés de « blanchiment de capitaux à grande échelle » portant sur plusieurs millions d’euros. Le parquet de l’Audience nationale, haut tribunal madrilène qui juge l’affaire, réclame 11 ans de prison et 59 millions d’euros d’amende contre Rosell.
Source : 20minutes.fr