Jean-Michaël Seri, le milieu ivoirien de Nice, explique comment lui et ses partenaires vivent les éloges autour de leur équipe, qui vit un excellent début de championnat.
«Comment vivez-vous la médiatisation autour de votre équipe ?
Ça fait vraiment plaisir d’entendre tous ces éloges. Moi je ne suis pas quelqu’un qui tombe dans l’euphorie. Quand tu es sérieux à l’entraînement et que tu sais ce que tu veux, tu ne vas pas t’enflammer pour de bonnes performances. Je continue à bosser. On fait quelque chose de magnifique mais le plus important reste à venir.
La qualité du milieu que vous formez avec Vincent Koziello et Nampalys Mendy est saluée comme l’une des clés de la réussite niçoise…
Oui, tout le monde est unanime là-dessus, mais il faut continuer à être sérieux et ne pas oublier qu’on est très jeunes. La saison est encore longue. Il y aura forcément des moments difficiles. Il faut s’y préparer. Quand tout va bien, on te dit que tu es le plus fort, mais il ne faut pas se laisser griser par la flatterie. Il faut se remettre en question.
Vous sentez-vous capables de battre n’importe quelle équipe ?
Oui. Parce qu’on fait des choses sensées. Quand on a le ballon, tout le monde pense de la même façon, avec l’intention de créer un décalage, de mettre son partenaire dans le bon tempo.
Quel peut-être votre objectif au classement ?
Le coach nous dit tout le temps de jouer. Il ne nous parle jamais d’objectif, de classement. Il nous dit de conserver notre maîtrise du jeu et de prendre du plaisir.
Que vous ont dit vos partenaires de la sélection ivoirienne lors du dernier rassemblement ?
«Vous êtes chauds les gars!» (rires). Moi je réponds, OK merci, mais le plus beau reste à venir, quand on sera récompensés de notre début de saison. Gervinho m’a demandé un maillot dédicacé par Ben Arfa, je le lui enverrai (sourire).»
Source: L’équipe