Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin. net avec afrik.com
Cible de nombreuses critiques depuis l’échec des Eléphants sur la route du Mondial, et les récentes accusations dont il est l’objet, Sidy Diallo réplique dans une interview diffusée hier dimanche soir par la RTI. Le président de la Fédération ivoirienne (FIF) a répondu à ses détracteurs. « Je demande pardon aux Ivoiriens pour cette élimination », a d’abord plaidé le dirigeant, avant d’aborder les rumeurs concernant le désormais ex-sélectionneur Marc Wilmots, qui aurait été choisi par son fils.
La main tendue à Anouma
Outre le sujet Wilmots, Diallo s’est récemment retrouvé au cœur de deux polémiques. D’une part, l’ancien président de la FIF, Jacques Anouma, l’a accusé de semer la discorde dans la famille du football ivoirien. D’autre part, l’ancien international Bonaventure Kalou, désormais commentateur, le soupçonne d’avoir fait marcher ses relations pour l’évincer de Canal+ Afrique après des critiques que le patron de la FIF auraient mal digérées. Face à ces accusations, Diallo, qui exclut toute démission à deux ans du terme de son mandat, a voulu se poser en rassembleur. « Je ne suis pas un diviseur, je suis un rassembleur ! Tous ceux aujourd’hui qui entrent en dissidence, qu’ils viennent, peut-être qu’ils nous apporteront des conseils qui peuvent nous aider. J’ai proposé à la dernière AG que M. Jacques Anouma soit notre président d’honneur. Il n’a pas le droit en tant que membre de notre association de ternir son image. S’il a des conseils à nous donner pour avancer, nous sommes là… ». A l’image de Didier Drogba, qui vient de lancer un appel au changement pour relancer le football local, les Ivoiriens attendent désormais de voir ces paroles se traduire par des actes…