Par HAIDMOND KAUNAN – Afirique Matin.Net
« Il est inconcevable et il est anormal que les agents des eaux et forêts se rendent dans des ateliers pour contrôler les bois de scierie prêts à être confectionnés. Les agents ont la possibilité de faire leur travail depuis les parcs à bois jusqu’à la livraison dans les scieries. » se plaignait S K, rencontré dans son atelier dans la commune d’Attécoubé. Arguant que cela démontre de l’incompétence des agents en service dans les localités forestières d’où proviennent les bois mais surtout de la preuve que certains se font soudoyer sur la route durant tout le cheminement jusqu’à Abidjan.
A en croire cet ébéniste « des agents des eaux et forêts font souvent irruption dans son atelier et taxent son bois dont il s’est approvisionné dans une scierie de « bois . Ils saisissent le matériel de travail, vous faisant perdre des journées. » B K, lui se trouve dans la commune d’Abobo. Il donne plus de détail:« Un client avait acheté son bois dans une scierie et m’avait apporté pour la confectionner en vue de lui donner une forme.
Des agents qui avaient estimé que ce bois était fraudé ont saisi la lame de ma toupie, mon matériel de travail. Le client, moi et ces agents nous étions ensemble rendus sur les lieux où ce bois avait été acheté. Après vérification la honte se trouvait dans leur camp ». Trop de gaspillage ! »explicite-il. Les vendeurs de bois de scieries ne disent pas autre chose. Pour eux ;c’est tout simplement un abus de pouvoir et de l’intimidation.
« Ce sont des bois de scieries prêts à confectionner que nous vendons. Mais quand les forestiers arrivent ils font tout pour vous coller un défaut. Un jour ,on m’avait empêché de vendre mes bois que j’avais acheté dans une scierie sous prétexte qu’ils proviennent d’un sciage artisanal. Or ces bois provenaient d’un parc de Tiassalé. Après investigation les agents avaient eu tort. »A revelé un vendeur de bois rencontré dans la commune de Yopougon, qui avait requis l’anonymat
N K, un officier du service de la répression de la police forestière rencontré à son bureau au plateau dit être surpris et stupéfait. »On n’ordonne jamais un agent d’aller saisir un matériel de travail dans un atelier d’ébéniste. On leur demande tout simplement de mener des investigations pour connaitre la provenance des bois dont l’origine est douteux. Nous avons avons trop de délinquants dans la filière bois. »S’est-il justifié
Ces ébénistes et vendeurs de bois sollicitent le ministère de tutelle de veiller à la dimunition des tracasseries afin que le coût du bois soit abordable