Par Brou François/afriquematin.net
Chaque année, les membres de la communauté Antillaise et Guyanaise vivant en Côte d’Ivoire, regroupés en association, se retrouvent dans un moment festif pour faire le bilan de leurs activités.
Le week-end dernier, les familles Antillaises, guyanaises, guadeloupéennes et martiniquaises vivant en Côte d’Ivoire se sont retrouvées à quelques encablures de la ville balnéaire de Grand-Bassam pour sacrifier à cette tradition. Réunis autour des mets Antillais et Guyanais (le « matété » ou le « matoutou » de crabes), les membres de cette plateforme ont fait le point de leurs activités dans un climat festif.
« Chaque année, nous fêtions la Pâque et la Pentecôte. Nous avons pour tradition, aller au bord de la mer pour s’égayer. Nous sommes en vacances jusqu’au mois de septembre et nous avons décidé de faire cette petite sortie pour nous déstresser un peu après plusieurs mois de dures labeurs », a expliqué Rollande Etté, présidente de ladite Association.
Concernant, leurs différentes activités, elle a fait savoir que l’apparition de la Covid-19 les a ralenties. Toutefois, elle s’est réjouie d’avoir pu organiser certaines activités majeures. « Nous sommes heureux d’avoir exécuté la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité dite loi Taubira célébrée le 08 mai dernier, ainsi que la fête des mères », a indiqué Rollande Etté. Et d’ajouter « Je souhaite vivement la fin de la covid-19 que nous puissions mettre à exécution notre programme qui contient un vaste chantier ».
Cette sortie consacrée au bilan des activités de fin d’année de l’association, marque aussi, le début des vacances qui seront meublées par plusieurs projets. « Nous comptons préparer notre bal annuel, qui va situer en début du mois de décembre, le Chanté-Noël, le jour de l’an, la fête des Rois-mages, et puis le carnaval », a annoncé la présidente.
Pour se faire, elle a lancé un appel à l’endroit des membres de la communauté, « soyons une communauté très soudée dans les bons comme les mauvais moments », a-t-elle soutenu.
Au son du Gwoka, de « la rumba cubaine », de la musique « rasin haïtienne » et du « bèlè martiniquais », les membres de ladite association ont esquissé des pas de danse dans une ambiance familiale et chaleureuse.