Iris Fabiola Yaëlle – Afriquematin.net
Pendant cinq jours, la capitale de la région du Gbêkê, Bouaké a abrité les phases finales de la cinquième édition du festival national des arts et de la culture en milieu scolaire (FENACMIS 2016). Lequel a fermé ses portes avec la reconnaissance à l’unanimité des bons résultats enregistrés.« Le cru est plus que bon », ont entonné en chœur les membres du jury et le ministère de l’Education nationale, initiateur et organisateur de ce festival. Les prix des meilleures troupes de théâtre sont revenus augroupe scolaire utexi – Dimbokro (primaire) et au Collège moderne roi de gloire de Dabou (secondaire) quand ceux des meilleures troupes de danse ont été attribués au groupe scolaire Habitat d’Abobo(Primaire) et au lycée HKB de Daoukro (secondaire).
Au-delà, le ministre de l’éducation nationale s’est appesanti sur les fonctions du Fénacmis. déclinées d’une part, comme un cadre de rencontre et d’intégration pour les enfants de tout le pays, avec leurs camarades des autres régions. Et d’autre part, comme un creuset de l’expression artistique qui donne au ministère d’explorer toutes les qualités des apprenants, au sein d’une école ivoirienne qui valorise désormais la totalité de leurs talents. Avant de poursuivre, en ces termes : « au moment où notre système scolaire doit relever l’impérieux défi de l’employabilité, nous tenons là une chance inespérée avec les métiers artistiques. Voyez-vous, ici nous associons bien l’utile et l’agréable ».
Parce que l’art et l’économie entretiennent désormais des relations plus qu’étroites, Madame Yao Madeleine, directeur exécutif de Nsia Fondation, a indiqué que les activités culturelles ont de nos jours un effet d’entraînement sur le reste de l’économie. C’est le cas aux Etats Unis et en en France où l’impact de l’industrie culturelle est plus que visible avec une valeur ajoutée économique additionnelle. « Au regard des retombées positives culturelles, économiques et sociales grandissantes, il est important d’intégrer l’art et la culture aux secteurs prioritaires de développement tout en l’inculquant aux jeunes dès l’école pour, in fine, susciter en eux la culture de la Culture et de l’Art », a-t-elle plaidé. Mettant à l’index le Fenacmis qui s’inscrit dans cette dynamique, madame Yao Madeleine a salué madame le ministre Kandia Camara tout en soutenant : « vous vous imaginer plus clairement, madame le ministre, l’engagement de Nsia Fondation auprès du Fenacmis u regard de ce qui précède, et qui fait de l’école, un lieu d’enseignement pédagogique ; un lieu de détection des talents ; et une école de la vie. C’est cette vision que soutient Nsia Fondation et qui fonde son engagement auprès du ministère ».C’est le lieu de souligner que le partenariat de Nsia Fondation avec le ministère de l’Education nationale s’étend de la promotion de l’entrepreneuriat à l’école, à la campagne sur l’école obligatoire en passant par la construction ou la réhabilitation d’écoles, de cantines et de foyers. Nsia Fondation dont le slogan est «S’investir pour un avenir meilleur » décline ses activités sur quatre axes : Education, Entrepreneuriat, Environnement, Arts et culture. L’objectif étant de promouvoir des actions de solidarité forte en vue d’aider, les populations vulnérables que sont les enfants, les jeunes filles et les femmes en milieu rural et en zones périurbaines, à parvenir à un niveau de développement durable. Toute chose qui passe par le développement intellectuel des enfants ; la promotion active des initiatives d’éducation et de formation de la jeune fille ; la promotion de l’autonomie de la femme ; la valorisation du patrimoine culturel, artistique et touristique ; l’assainissement et la préservation du cadre de vie ; la création de richesse par la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes filles et des femmes etc. » C’est pourquoi, au soir de cette 5ème édition, le directeur exécutif de Nsia Fondation a appelé, le ministère de l’éducation nationale et les divers partenaires du F à un bilan.