Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net
« Nous constatons qu’il y a des ivoiriens ambitieux qui n’ont pas la possibilité d’être aidés, promus et soutenus. Or on ne peut aller à l’émergence en abandonnant les ivoiriens à la gare. Dans le milieu de l’industrie hôtelière nous avons des nationaux qui ont fait des brillantes études à l’étranger. Il faut que ce départ vers l’émergence se fasse avec les ivoiriens sinon ce serait une marmite qui bout, une poudrière », estime Vincent Aboya, président national de la fédération des industries hôtelières. Nous l’avons rencontré dans le cadre de la relance du tourisme, après les différentes crises que la Côte d’Ivoire vient de traverser. Il regrette amèrement que les nationaux ambitieux n’ont pas la possibilité d’investir chez eux. Avant de d’ajouter que c’est parce que les pays comme le Maroc,le Kenya ont accordé de l’importance aux structures nationales qu’ils ont réussi en tourisme. Le président de la FNIH a constaté qu’après cette crise, il y a une ruée des visiteurs vers Abidjan. Cependant c’est un tourisme d’affaires de haut niveau, ce qui est hors de portée pour les Ivoiriens. Pour lui, un pays ne peut se baser sur une clientèle d’affaires pour bâtir son tourisme.