Ses attaques à répétition à l’encontre de figures emblématiques de l’armée et l’exploitation à des fins politiques de l’envoi de troupes militaires à la frontière mexicaine ont fait du chef d’Etat américain la tête de turc de ses soldats. Selon nos sources d’information, Donald Trump « n’a pas peur de se rendre dans une zone de guerre » malgré son rapport ambivalent avec le corps militaire. En effet, il a déclaré ce mardi 20 novembre qu’il compte bien récidiver dans une déclaration faite par le président devant la presse, peu avant son vol vers sa propriété de Floride pour les fêtes de Thanksgiving.
Cependant, si cette promesse semble de bonne foi, elle est loin de contenter les militaires après une série de commentaires et d’attitudes controversés envers « des hauts gradés de l’armé ou des familles de soldats »selon le quotidien français le monde
Contrairement à son prédécesseur George Bush qui en 2003 avait choisi cette fête familiale pour rendre une visite surprise aux soldats déployés en Irak, Mr Trump est soumis à des critiques venant de ses troupes. Dernier épisode en date, dimanche sur fox news, il s’en est pris à Mc Raven, un commandant des NAVY SEALS et des opérations spéciales. Ce soldat considéré par Trump comme un fervent soutien de son prédécesseur l’ex président américain Barack Obama et qui avait supervisé la capture de Saddam Hussein puis le raid qui s’était soldé par la mort d’Oussama Ben Laden a été mis à partie. Selon Mr Trump cet amiral quatre étoiles aurait pu arrêter ben Laden « plutôt ». «Tout le monde au Pakistan savait où il était » a estimé Mr Trump.
cette ire présidentielle, jugée déplacée, a semblé être motivée par des raisons politiques. Le militaire s’était inquiété des attaques du président américain contre la presse, estimant qu’elles constituaient «la plus grande menace contre la démocratie que j’aie jamais connue ».Léon Panetta, directeur de la CIA lors de la liquidation de Ben Laden, a jugé les propos du président « ridicules »,témoins « d’un manque profond de compréhension de la manière dont notre armée et nos services de renseignements fonctionnent », sapant ainsi le statut du président en tant que commandant en chef ».
Depuis les critiques adressés au sénateur de l’Arizona, vétéran du Vietnam, John Mc Cain durant la campagne présidentielle, Mr Trump s’en est régulièrement pris à des militaires qui ne partageaient pas ses vues. En 2015, il avait estimé que Mr Mc Cain, prisonnier de guerre durant cinq ans, « n’était pas un héros », précisant « je n’aime pas ceux qui se font prendre ».Et lorsque l’officier de marine John R.Allen apporta son soutien à Hillary Clinton en 2016, Mr Trump le traita de « général raté ».