Par Aka JM – Afrique Matin.Net
Ange Baimey, représentant de GRAIN International en Côte d’Ivoire a affirmé le 27 juillet lors d’un atelier à Abidjan-Cocody, « l’agriculture n’est pas le moteur de la déforestation ».
L’écologiste qui intervenait au CERAP lors d’un panel organisé à cette occasion a accusé l’agriculture industrielle qui se pratique sur de milliers d’hectares par les agro-industriels d’être à la base de la déforestation de la flore.
Le conférencier a réfuté la raison de la souveraineté alimentaire évoquée par les agro-industriels pour justifier leur acte. Pour l’écologiste cette préoccupation peut se résoudre par d’autres méthodes notamment en pratiquant l’agro-écologie et l’amélioration des sols ; sans oublier la pratique de l’agriculture naturelle sans produits chimiques ainsi que l’arrêt des grandes plantations.
Pour sa part, Jean Paul Sikeli de COPAGEN qui a animé un autre panel a mis l’accent sur les pratiques d’adaptation et la résilience des communautés face aux effets du changement climatique. Sikeli a démontré comment l’agriculture paysanne pourrait s’adapter aux changements climatiques. Il a terminé son intervention en réclamant la protection des terres pour que les industriels ne les volent pas.
Cet atelier s’inscrit dans la dynamique du dialogue de Talanoa lancé lors de la COP 23 à Bonn. En Côte-d’Ivoire, cette journée baptisée ‘’l’Arbre à palabre climat’’ a permis aux Ong œuvrant pour le respect de l’environnement de se retrouver pour échanger sur les questions liées à l’énergie et à l’agriculture dans la lutte contre les changements climatiques.