Par Christ Zorro Afriquematin.net
278 grands électeurs contre 219 à sa rivale démocrate. C’est par ce score que le milliardaire accède à la magistrature suprême. Celui qui était censé jouer les seconds rôles se révèle comme le porte flambeau d’une Amérique qui tardait à faire sa mue.
Malgré les nombreuses défections dans son camp et la campagne médiatique qui lui a été hostile tout le long de cette campagne électorale, le républicain, en accédant à la maison blanche, se révèle comme un homme de caractère à la hauteur de sa nouvelle fonction. Faisant fi du ‘’qu’en dira t-on’’ en s’attaquant aux sujets les plus brulants et sensibles, il a su s’attirer la sympathie de la ‘’majorité silencieuse’’ dont il s’est en toute vraisemblance avéré le porte parole dans les urnes.
Même le soutien du couple présidentiel à Mme Clinton s’est avéré un échec. Est-ce un désaveu de la politique de Barak Obama ? La cuisante défaite de la sénatrice (c’est le lieu de le dire), soutenue par les médias et l’establishment Américain, est symptomatique du décalage des réalités quotidiennes d’entre la crème de la société Américaine et la majorité du peuple.
Le nouveau président saura t-il revivifier le rêve américain comme il l’a promis ? Pourra t-il concrétiser toutes les promesses électorales qui lui ont valu la sympathie de nombres de ses concitoyens ? Cette posture de fonceur saura t-elle résister aux réalités de la politique ?
Entre temps, le milliardaire savoure une victoire acquise âprement. En se liguant envers et contre tous, il a démontré aux yeux du monde sa capacité à transcender l’adversité. N’est ce pas en réalité cette image de battant qui lui permet ce jour d’accéder au bureau ovale ?