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Education/La Feccada et la Fonga-Pdef s’unissent pour contrer l’analphabétisme

Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net

L’analphabétisme est l’incapacité ou la difficulté à lireécrire et compter. Et pour parer à cette tare de l’illettrisme, des enseignants réunis au sein de la Fédération de Comités communaux d’alphabétisation du District Autonome d’Abidjan (Feccada) viennent d’initier pendant une semaine du 29 mars au 2 avril, des cours d’alphabétisation au bonheur des auditeurs. Téh Sioto Patrice, Enseignant de formation et directeur d’école a, en sa qualité de président de cette structure, indiqué que « l’objectif que nous voulons atteindre, en organisant cette formation de renforcement des capacités des promoteurs et animateurs est d’attirer l’attention des gouvernants sur ce fléau inquiétant qu’est l’analphabétisme ». Aussi, vu le taux avancé de ce fléau en Côte d’Ivoire, il était nécessaire « de former les animateurs et les promoteurs. C’est la formation qui entraine la performance et pour qu’on donne une formation de qualité sur le terrain, il faut être formé », a-t-il souligné. Afin de développer cette qualité, dans l’intérêt d’apprenants, ils ont sollicité le soutien de la direction de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle dans le but d’approfondir des connaissances. Pour étoffer cette expérience, la Feccada et la Fonga-Pdef, à travers sa présidente fondatrice, le Général de Brigade Kouamé Akissi, ont jugé nécessaire de conjuguer leurs efforts dans cette vocation de revaloriser cet aspect de limite intellectuelle et faire de l’alphabétisation leur cheval de bataille. « La présidente de la Fonga-Pdef et sa structure sont dans le système de l’alphabétisation, faisant la promotion des Femmes et de l’enfant », a-t-il précisé. Dans l’espoir de mener à bien leur mission, Téh Sioto Patrice, a insisté sur les conditions dans lesquelles ils exercent cette forme de bénévolat utile ; « nous travaillons dans des conditions difficiles. L’occasion est pour nous de lancer un appel à toutes les autorités, tant gouvernementales que communales, aux bonnes volontés de nous appuyer à aller de l’avant. Même les apprenants rencontrent beaucoup de difficultés pour atteindre leur but. C’est du bénévolat reconnu que nous faisons », a-t-il plaidé

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