Par Brou François/afriquematin.net
« Grand frère, je te sens un peu fatigué », je me souviens de cette phrase que j’ai eue à lancer à mon aîné Lébry Léon Francis, alors responsable de communication d’un candidat aux municipales 2018 dans la commune de Cocody. Il m’avait alors répondu : « François, je me sens bien, sauf que je suis un peu fatigué », m’a-t-il dit.
Cette dernière rencontre nous avais permis de nous remémorer de nombreux souvenirs. J’étais avec l’un de nos confrères et consultant en développement durable, Séripka Gnadja.
Et là, malgré ce qu’il me disait, je ne pouvais m’empêcher de constater l’épuisement qui se dégageait de cet homme que je ne cesserai jamais d’admirer. Malgré cela, son état physique ne l’empêchait guère de communiquer avec l’aisance que l’on lui sait. Je me suis donc donné le plaisir d’échanger avec lui dans un coin de ce vaste domaine où s’est tenu le meeting.
«Tu vois, François, les gens sont ce qu’ils sont, mais il ne faut jamais baisser les bras, tu es un garçon que j’admirais beaucoup lorsque tu étais au quotidien gouvernemental, Fraternité Matin au point que dès ma nomination à la tête de cette entreprise en 2006, je t’ai fait appel pour te confier une mission mais hélas la suite des événements en avait décidé autrement de cette collaboration naissante.», m’a-t-il rappelé avec beaucoup d’émotion.
« Accroches-toi François, car chaque occasion est la bonne pour avancer ». Et ces mots, moi Brou François, ne croyais pas que c’était les derniers que je devais entendre de ce journaliste émérite.
Hélas, celui qui était reconnu par tous comme un spécialiste des questions chrétiennes, doublé de sa casquette d’écrivain, a déposé à jamais sa plume depuis le mardi 21 janvier 2020 à Paris, des suites d’un mal dont il ne sait jamais remis.