Guillaume Ahi /afriquematin.net
La Direction Générale des Impôts (Dgi) et les acteurs du foncier Ivoiriens se sont réunis du 29 juin au 02 juillet 2022 dans un Hôtel à Grand-Bassam pour réfléchir et valider des valeurs marchandes des terrains urbains.
Du 29 juin au 02 juillet 2022, s’est tenu dans un Hôtel à Grand-Bassam un atelier sur la validation des valeurs marchandes des terrains urbains.
A l’entame de son propos, Abou Sié, Directeur général des Impôts a tenu exprimer sa reconnaissance à ses collaborateurs. « Je voudrais vous dire ma satisfaction de savoir que vous avez consacré de votre temps et de votre énergie à travailler volontairement, avec mes collaborateurs, sur ce projet qui nous réunit ce jour », a-t-il indiqué. Avant de souligner que cette initiative permettra à la Côte d’Ivoire de disposer des valeurs marchandes de terrains urbains qui faisaient énormément défaut à l’ensemble des opérateurs du secteur fonciers.
Boua Appolinaire, Directeur Général du cadastre, par ailleurs président de la commission de fixation des valeurs marchandes des terrains urbains, a pour sa part évoqué l’importance de ces travaux « Il s’agit d’un long chemin parcouru qui nous a mené aujourd’hui à la mise en place du premier référentiel officiel d’évaluation des biens immobiliers de notre pays. Ce référentiel servira non seulement de base d’évaluation pour toutes les transactions immobilières ainsi que toutes les opérations portant sur les questions foncières et immobilières telles que la détermination des indemnisations, le calcul de la base des impôts et taxes foncières, mais surtout permettra de fiabiliser l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire, en rassurant les acteurs et autres opérateurs dudit secteur » a-t-il clarifié. Poursuivant, le Directeur Général du cadastre a montré que ce guide viendra combler un vide juridique qui existe depuis bien longtemps « Il s’agit d’un vide juridique qu’il fallait combler. Auparavant, lorsqu’un opérateur économique ou un propriétaire terrain voulait vendre son bien, il n’avait aucun prix référent. Et aujourd’hui la commission vient pour combler ce vide qui existe depuis plusieurs années » a-t-il souligné. Et d’ajouter « Nous allons insister sur la communication pour que cela soit porter à la connaissance du citoyen lambda où qu’il se trouve pour en faire bon usage ».
Quant à Abdoulaye Racine M’Bengue, président de la chambre nationale des experts immobiliers de Côte d’Ivoire (CNEI-CI), par ailleurs membre de la commission de fixation des valeurs marchandes, il s’est dit heureux de cette initiative et a donné des directives aux propriétaires terriens et immobiliers. « Les propriétaires terriens et immobiliers doivent s’attendre à un cadrage de l’État afin d’éviter l’anarchie. C’est un document de cadrage des valeurs foncières de base comme référence et qui sert de référence pour les transactions… » a-t-il indiqué.
Faut-il noter, cet atelier a réuni les professionnels du secteur du foncier et plusieurs structures étatiques spécialistes du secteur foncier.