La gestionnaire de 10.361 entreprises, établies par le prestataire panaméen de services offshore Mossack Fonseca, est… une femme morte il y a plus de 10 ans.
Des journalistes néerlandais ont révélé que le décès survenu en 2005 n’avait pas empêché la gestionnaire de signer des documents, d’être élue secrétaire d’entreprises, ainsi que d’assister aux réunions des organes directeurs, rapporte le journal Sunday Times.Une autre dirigeante, qui, selon les documents de Mossack Fonseca, gère plus de 7.000 entreprises, vit dans une cabane dans les bois à 20 kilomètres de la capitale panaméenne.
En même temps, Ramon Fonseca, cofondateur de la firme de services offshore, après que le scandale des Panama Papers a éclaté, a déclaré que son entreprise était en conformité avec le droit international, y compris dans le domaine de la fiscalité, et n’avait jamais été impliquée dans l’assistance en matière d’évasion fiscale.
L’avocat a également nié toute allégation de participation de Mossack Fonseca à des opérations de blanchiment d’argent, en indiquant que toutes les activités de l’entreprise étaient légales.Le 3 avril, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a publié sur Internet des révélations sur les avoirs cachés dans des paradis fiscaux par des milliers de personnes ou organisations, parmi lesquelles figurent des dirigeants politiques en exercice, des personnalités du monde du sport et des organisations criminelles.
Les représentants de WikiLeaks ont pour leur part déclaré que le scandale, qui avait éclaté autour des documents baptisés Panama Papers, avait été subventionné par Washington. La mise en ligne de ces données n’est qu’une attaque médiatique pour viser la Russie et plus particulièrement Vladimir Poutine.
Sputniknews