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Dégradation de la morale sociale/Une démission parentale ?

Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net 

Plus nous nous enfonçons dans ce qu’il est convenu d’appeler le modernisme, la mondialisation, plus on a l’impression que la société actuelle manque de point d’ancrage, que l’éducation de nos enfants pose problème. « Femmes nues ou femmes microbes, enfants microbes usage et usage des  armes à feu comme nouvelle mode d’expression… », dans une société déboussolée(?). Démission des parents? Peut-être. Mais c’est vite dit.

La réalité, la triste réalité, est que notre société  ivoirienne actuelle, puisque c’est  à elle que nous nous faisons allusion, a perdu ses références, ses repères et surtout une organisation qu’elle avait mis des générations à penser et à mettre en place.

Quand ce n’est pas des comportements primaires, archaïques, barbares chez nombres de jeunes prompts à utiliser des machettes ou des armes à feu, c’est la désacralisation du corps de la femme. Le temple du Saint Esprit. Véritables portes ouvertes aux désordres aux comportements déviant à la folie…Cela, nos ancêtres l’avaient compris parfaitement. Nos sociétés étaient vigoureuses, saines en un mot par rapport à la situation actuelle. Ce n’est pas un passéisme facile.

Désormais pour avoir sa pitance quotidienne on s’attaque à un honnête citoyen, on le tue à coup de machettes et de haches censées être utilisées pour des travaux agricoles ou pour la boucherie…Les jeunes filles en général se déshabillent. Sous l’oeil complice des parents. Désormais le jeune homme, la jeune fille sont abandonnés à eux mêmes. La vie sexuelle s’exprime en désordre et finalement, trop souvent dans le désespoir. Le mal s’aggrave encore lorsque la culture décadente, violente, diffusée par le cinéma, la télévision et maintenant l’internet s’exerce sur les jeunes, les tirants à hue et à dia. Les parents déclarent forfait.

Les enseignants, les éducateurs sont de plus en plus nombreux à percevoir le problème. Mais peuvent ils le résoudre seuls sans le concours des parents, sans le concours de l’environnement social ? Le phénomène de mode chez la jeune fille qui est plus visible, palpable et agressif  devrait être est un souci majeur. En effet le temps où les jeunes filles s’habillaient de manière décente et tenaient compte du « qu’en dira-t-on » est un vieux souvenir. A bas les règles et les code vestimentaires édictées par la tradition et place aux tenues légères avec la complicité des mères sous prétexte que c’est l’effet de mode.

Des jeunes filles en général se moquent  pas mal des valeurs traditionnelles. Elles n’hésitent pas à porter des tenues choquantes. Parfois, sans emploi, étudiantes…attirent l’attention par leur habillement. Mais ne savent-elles pas que le corps est sacré? Qu’en est-il pour leurs parents ? Ce qui étonne est que cela n’émeut personne. Surtout les parents qui devraient être les premiers éducateurs.

Il est temps grand temps que les jeunes, la société à des valeurs permanentes et solides. Il est grand temps que les guides religieux, les clergés et l’église évangélique surtout fasse de ce combat sa priorité. Ils doivent s’unir pour changer la façon dont s’habillent nos enfants. Ce mois carême musulman devrait être saisis par les guides religieux pour laver la société: le phénomène de microbes, l’habillement dévergondé et l’usage des armes comme nouvelle mode d’expression en Côte d’Ivoire. La crainte de Dieu pour ma part, devrait être la chose la mieux partagée. C’est la meilleure des  recettes.

 

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