Site icon Afriquematin.net

Découverte/Voici l’origine des peuples à la peau chocolatée

La Mélanésie  est l’un des trois grands groupes « traditionnels » d’îles de l’océan Pacifique qui, ensemble, forment l’Océanie. Ce regroupement géographique est aujourd’hui contesté par une partie des géographes, mais il reste très couramment employé, y compris par les pays concernés.

Originaires d’Asie, les racines des Mélanésiens proviennent des peuples Austronésiens, arrivés dans les îles vers 1 500 à 2000 ans avant notre ère. La Mélanésie regroupe la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon, le Vanuatu, la Nouvelle-Calédonie, et les îles Fidji.

Les Mélanésiens offrent une couleur de peau fort variable, dans toutes les nuances du chocolat clair, avec des cheveux ondulés ou frisés, jamais crépus, les nez sont souvent aussi fins, aplatis ou proéminents.

D’une couleur de peau légèrement plus claire, ces nouveaux arrivants Austronésiens ont repoussé vers l’intérieur des terres, et vers les îles les plus proches, les Papous originels, à la peau très foncée.

Selon pacifique-a-la-carte.com, les diverses vagues migratoires, ainsi que les brassages de populations, ont apporté des nuances importantes dans les catégories de Mélanésiens qui sont décidément très variées, tant en termes de physique, que de cultures et de langues.

« Ces êtres, apparus indépendamment en Mélanésie où les Mélanésiens de certaines îles sont l’un des rares groupes de personnes non caucasiennes qui ont les cheveux blonds ».

Ainsi, malgré les nombreux mariages intertribaux, on observe que les habitants des îles Salomon ou de l’île de Bougainville en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ont un teint de peau plus sombre que leurs voisins. Ce sont les descendants des premiers peuples, et ils parlent d’ailleurs des langues différentes de celles apportées par les Austronésiens.

Une étude a révélé un taux élevé de différenciation génétique et de diversité parmi les groupes vivant dans les îles mélanésiennes, les peuples se distinguant non seulement entre les îles, mais aussi par les langues, la topographie et la taille des îles.

Ces êtres, apparus indépendamment en Mélanésie où les Mélanésiens de certaines îles sont l’un des rares groupes de personnes non caucasiennes qui ont les cheveux blonds. Ce trait de cheveux a été attribué uniquement à ces personnes, qui n’est pas le même gène qui cause les cheveux blonds chez les Caucasiens. Comme pour les cheveux blonds apparus en Europe et dans certaines régions d’Asie, l’incidence de la blondeur est plus fréquente chez les enfants que chez les adultes, les cheveux ayant tendance à s’assombrir à mesure que l’individu grandit.

Cette diversité s’est développée au cours des dizaines de milliers d’années après la colonisation initiale, ainsi qu’après l’arrivée plus récente des ancêtres polynésiens sur les îles. Les groupes de langue papoue en particulier se sont révélés être les plus différenciés, tandis que les groupes de langue austronésienne, le long des côtes, étaient plus mélangés.

« …Les diverses vagues migratoires, ainsi que les brassages de populations, ont apporté des nuances importantes dans les catégories de Mélanésiens qui sont décidément très variées ».

Des analyses ultérieures plus approfondies de l’ADN ont donné de nouvelles informations, notamment en raison de la découverte de nouvelles espèces humaines depuis la fin du XXe siècle. Sur la base d’études génétiques de l’homme, une espèce humaine ancienne découverte en 2010, a pu montrer que les mélanésiens présentaient des traces d’hybridations avec ces humains archaïques, rapporte fr.wikipedia.org.

Ainsi aux îles Salomon, vers l’Est, l’île de Santa Isabel a une population qui parle une langue d’origine papoue à l’Ouest, et austronésienne à l’Est. Les habitants de l’île voisine à l’Est, Santa Cruz, parlent une langue d’origine austronésienne et présentent une peau plus claire.

…avec afriquematin.net

Quitter la version mobile