Par Bernard N’dri-correspondant permanent/afriquematin.net
Plus d’une semaine après le cri de colère de leurs frères d’armes militaires dont une partie a obtenu gain de cause auprès du gouvernement. Cet acte est loin de plaire à d’autres soldats que sont les gendarmes qui ont eux aussi réclamé à leur tour le même traitement de l‘État. C’est aux environs de 11h30min et 12h00min que les premiers coups de feu ont retenti à la caserne de gendarmerie, du premier bataillon et de l’escadron, s’installe alors une peur panique u sein de la population, hier mardi. Après que le calme soit revenu quelques heures plus tard, une trentaine de militaires armés ont pris d’assaut l’entrée principale de l’escadron de gendarmerie aux environs de 13 heures afin de désarmer leur frère d’armes à leur poste. Un affrontement a été évité de justesse entre les gendarmes et les militaires. Pour faire barrage à tous menacent venant de l’extérieur, une vingtaine de gendarmes lourdement armés ont été postés à l’entrée principale de l’escadron. Ce mouvement d’humeur vient en réaction aux récents accords conclus entre le gouvernement ivoirien et les mutins aux fins de percevoir depuis le lundi une manne de cinq ( 5) millions de francs CFA sur un total de 12 millions de francs CFA à verser en plusieurs tranches. Ces militaires, des membres de l’ancienne rébellion pour la plupart, avaient entamé une mutinerie, il y a plus d’une semaine pour mettre la pression sur le gouvernement et ainsi obtenir gain de cause. Pour l’heure, la situation semble être calme dans la capitale de la cité des Antilopes où les banques et les commerces ont fermé.