Par Bernard N’dri-correspondant permanent/afriquematin.net
Les transporteurs de la commune ont entamé le mercredi 15 mars dernier, une grève, pour protester contre les autorités judiciaires. Motif, la condamnation à des peines d’emprisonnement de quatre de leurs collègues, accusés d’être des auteurs d’accidents de circulation. Ils ont manifesté leur colère du fait d’une note circulaire N°002/MJDH/CAB du 26 janvier 2017, relative à la répression des homicides et blessures involontaires en matière d’accidents sur la voie publique. « On a des collègues emprisonnés, on a négocié avec le Procureur pour leur libération, mais on n’a pas eux gains de cause », a expliqué l’un des grévistes. Devant cette situation, une mission du haut conseil du patronat des entreprises du transport routier de Côte d’Ivoire a été dépêchée afin de résoudre le problème. En présence du Préfet de Région Bako Privat, une rencontre a eu lieu dans la salle de conférence de la préfecture de région ; rencontre à laquelle tous les acteurs de la filière ont pris part, un accord a été finalement trouvé. « Nous avons longuement échangé avec nos compatriotes transporteurs de Daloa, au sortir de ces échanges très satisfaisants, nous avons décidé de mener une campagne de sensibilisation afin que cette note circulaire du ministre de la Justice prise par le chef de l’État soit comprise par tous les acteurs », a déclaré Diaby Ibrahim, directeur général du Haut conseil du patronat des entreprises du transport routier de Côte d’Ivoire. Soucieux de préserver la paix sociale, les transporteurs ont décidé de lever leur mot d’ordre de grève et ont appelé leur camarade à la reprise du travail au grand bonheur de l’ensemble de la population.