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 Daloa/Les gardes pénitentiaires  dans la danse

Par Bernard N’dri-correspondant permanent/afriqematin.net

La Maison d’arrêt et de correction de la cité des Antilopes  est  fermée depuis mercredi  dernier par des gardes pénitentiaires. Et pour cause   la  réclame de primes des plus d’une dizaine de millions de FCFA. En plus de cette  revendication, une revalorisation salariale ainsi que le paiement de plusieurs primes dont celle relative aux maladies infectieuses, notamment  la tuberculose qui frappe les détenus et à laquelle ils sont exposés. Ils ont également déploré le comportement de certaines autorités notamment de leur ministre de tutelle qui ne joue pas réellement son rôle. Notons qu’à cet effet, le service minimum qui comprend la fourniture de repas et l’hospitalisation des prisonniers est assuré. Ils ont aussi émis le vœu de voir leur revendication trouver satisfaction. La dotation en tenue chaque année,  la prime de risque, le paiement des arriérés de baux, figurent également sur la liste des revendications. Rappelons que la Côte d’Ivoire compte plus d’une trentaine d’établissements pénitenciers  sur l’ensemble de son territoire.

 

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