Par Bernard N’dri-correspondant permanent/afriquematin.net
« Tout bien mal acquis étreint »dit l’adage. Malheureusement, il est de nature de nos jours de voir des hommes en armes se servir au lieu de servir. Dans la nuit du samedi à dimanche dernier, une quinzaine de gardes pénitenciers lourdement armés et cagoulés ont fait irruption dans le quartier de Gbeulville (la rue princesse) pour dit-on, venger la mort de l’un des leurs qui selon eux, a été abattu par les hommes d’un chef de gang bien connu dans le milieu. Leurs recherches qui devraient naturellement aboutir à arrêter les malfrats, ces hommes de sécurité ont plutôt confondu leurs cibles en vandalisant et pillant des maquis. Supposant être à l’abri après leur forfait, un témoin qui a suivi les faits a élucidé «qu’ il était un (1) heure du matin, quand nous avons attendus des tirs. Les minutes qui ont suivies des hommes en armes au nombre de huit(8) ont fait irruption dans le maquis. Ils se sont mis à attaquer une cabine. Ensuite, ils nous ont menacés avec leurs armes dépouillant les clients présents de leur de tout. Y compris téléphone, argent, bijoux. Même les motocyclettes n’ont pas été épargnées ». Ce comportement déplorable n’a ému aucune autorité policière ni judiciaire, laissant libre cours à ces bandits d’inquiéter de paisibles citoyens. Une enquête est en cour pour faire la lumière sur cette nuit tragique nuit, que certains ne souhaitent plus revivre.