Par Bernard N’dri-correspondant permanent/afriquematin.net
Le deuxième bataillon d’infanterie militaire a servi de cadre à la mise en place de la cellule des points focaux du projet « tolérance zéro » en matière de violences sexuelles. C’était le jeudi 19 octobre dernier, à l’initiative du Comité National de lutte contre les Violences Sexuelles liées aux Conflits (Cnlvsc) en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).
Cette cérémonie couplée du lancement de la campagne de sensibilisation sur des violences sexuelles liées aux conflits au niveau des forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire a été l’occasion pour le représentant du Pnud, Nanourou Berthé de remettre officiellement les cahiers de charges aux différents points focaux issus des Forces armées de Côte d’Ivoire( Faci), de la gendarmerie et la police nationale, des douanes, des eaux et Forêts, des gardes pénitentiaires et de la police maritime. L’expert en technique des violences sexuelles liées aux conflits a rappelé que la Côte d’Ivoire a été listée par l’Onu comme étant un pays ayant utilisé la violence sexuelle en situation de conflit lors de la crise post électorale. Il a affirmé que 478 cas étaient reprochés à toutes les forces confondues qui ont pris part à la crise post électorale. A cet effet, il a exhorté les forces armées de Côte d’Ivoire et les forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire à s’approprier pleinement ce projet.
Au terme de cette session, les membres du comité Par la voix du commandant de la compagnie de commandement d’appui et de service le capitaine Zadi Arsène, les soldats se sont engagés à poursuivre les activités de prévention et de répression contre ce facteur dégradant. Notons que depuis le début de l’année 2017, la région militaire de la cité des antilopes n’a enregistré aucun cas de viol imputable aux Faci et aux forces de défense et sécurité.