Par Bernard N’dri-correspondant permanent/afriquematin.net
À l’occasion de la rentrée judiciaire au titre l’année 2017-2018, la salle d’audience de la Cour d’Appel de la capitale du Haut-Sassandra a servi de cadre, le mardi 31 octobre dernier, à la cérémonie d’installation des sept(07) magistrats. Sortis fraîchement de l’Ecole de la Magistrature et affectés dans le ressort territorial de ladite Cour, ils viennent de prêter serment en présence de leurs aînés, des autorités administratives et des populations.
Kouyaté Ibrahima, Kra Honoré, Coulibaly Pan Jean, Bakayoko Daouda Antoine, Koffi Koffi Simplice, Bouaouli Déhi Denis et de Baïdra N’Zé Lucien ont pris solennellement l’engagement de travailler dans le respect de l’éthique et la déontologie de leur profession, intègrent désormais le corps des magistrats.
Kouamé Augustin Yao, Premier président de cette institution les a invités à faire preuve d’indépendance, d’intégrité, d’impartialité, de loyauté, de dignité, de réserve et surtout de probité dans l’exercice de leur nouvelle fonction. Goué Maurice, Kouadio Tanou Sylver et de Yoman Bi Sia et un avocat général, Bouaki Kouadio ont été également présentés. Il a
Le Président Kouamé Augustin Yao a salué l’arrivée de ses quatre membres de la Haute juridiction qui pour lui « est un ouf de soulagement qui vient combler le déficit du personnel de la cour d’appel de Daloa »
Faisant le bilan juridictionnel de l’année écoulée, il a rappelé que ce sont au total plus de 1532 arrêts qui ont été rendus dont 441 en matière civile, 82 matières sociales, 737 en matière pénale, 243 arrêts rendus par les chambres d’accusation et 19 en procédure de référence. Bilan qu’il juge satisfaisant au vu « du taux de couverture qui est passé d’un taux négatif de 1690 arrêts rendu l’année passée à un taux positif cette année avec 1532 arrêts rendus », a-t-il fait savoir
C’est pourquoi, il a formulé l’espoir que l’année judiciaire qui s’ouvre maintenant sera encore meilleure et permettra de répondre aux besoins de la population.
Il n’a pas manqué de souligner que le manque de matériel reste et demeure l’une des préoccupations de la cour d’appel de Daloa.
Cette cérémonie a été également l’occasion pour le procureur général auprès de la cour d’appel de Daloa, Daffot Gaba Jonas, de revenir sur les infractions commises au cours de l’année écroulée.
Selon lui , les accidents routiers sont en tête de ses infractions. Il a notamment indiqué que pour engager les poursuites judiciaires, la justice ne tient pas compte du rang social, ni de la richesse, ni de la situation des auteurs de ses accidents. Précisant que « la loi n’est dirigée contre personne faisant référence aux transporteurs ».
Après les accidents routiers vient la fraude à l’État civil, l’exploitation frauduleuse des produits agricoles vers les pays voisins et le phénomène des braquages à main armée.
L’inspecteur général de la justice, Abo Kado Fodjo a au nom du ministre de la Justice, félicité la cour d’appel de Daloa pour son bilan. Concernant, le manque d’infrastructures adéquates pour l’exercice de leur fonction, le représentant du premier gestionnaire la Justice ivoirienne a rassuré que « tout a été mis en œuvre par le ministre pour que cela ne soit qu’un vieux souvenir», a-t-il promis