Par Bernard N’dri-correspondant permanent/afriquematin.net
À l’instar des autres villes de la Côte d’Ivoire, les enseignants du primaire de la cité des antilopes, à l’appel de l’intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte-d’Ivoire (Isepp-Ci), observent depuis hier lundi 07 novembre, un arrêt des cours pour cinq( 5) jours qui prend fin le 11 novembre 2016, prochain. Dans de nombreux établissements visités, de Lobia , Kennedy 2 , Belleville, Gbôbélé , Stade , Annexe , Dioulabougou , Labia et Dalo Labia , ce mot d’ordre a été largement suivi. À l’Epp Dioulabougou , il est 09 heures, lorsque l’on a aperçu des élèves dans la cour de l’école s’adonnant à des activités récréatives, tandis que leurs maîtres présents s’adonnaient à des causerie- malgré la présence des forces de sécurité. La responsable de la direction d’un établissement rencontrée – a déclaré se sentir concernée par ce mot d’ordre de grèves. Par ce débrayage, l’Isepp-Ci réunie en assemblée générale, le 26 octobre 2016 dernier, a exigé du gouvernement le paiement de la totalité des arriérés liés à l’indemnité de logement et à la bonification indiciaire, le retrait de l’arrêté du 12 août portant organisation de la semaine de travail, le respect des libertés syndicales. À cela, il faut ajouter la revalorisation des indemnités dans les écoles maternelles et primaires, le retrait de l’ordonnance 2012-303 portant organisation des régimes des pensions gérées par l’Ips-Cgrae, le règlement de la question du 1er mandatement de l’instituteur et le règlement définitif de la question des instituteurs adjoints. Notons que toutes les écoles primaires et préscolaires ont respecté ce mot de grèves de l’Isepp-Ci.