Par Bernard N’dri-correspondant permanent/afriquematin.net
Le commandant supérieur de la gendarmerie, le général Nicolas Kouakou a rencontré lee mercredi 21 Mars dernier, à la préfecture de Daloa, toutes les composantes de la société civile de la région du Haut Sassandra pour réfléchir avec elle, sur l’incivisme de la population ivoirienne enregistrée lors des conflits communautaires dans les localités de Soubré, Sikensi, Bloléquin, M’Bahiakro et Bangolo. Indiquant que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de sa tournée de sensibilisation et de remobilisation de ses troupes dans les États majors et légion de gendarmerie, le premier responsable de la gendarmerie nationale, tout en déplorant et condamnant ces actes d’incivisme, a affirmé que ces actes d’incivisme ne sauraient perdurer. « D’où vient le fait que quand un problème est posé, l’on veut coûte que coûte s’en prendre aux symboles de l’État ? » s’est-il interrogé. Justifiant cette rencontre avec la société civile, le général Nicolas Kouakou a ajouté « qu’en rencontrant la société civile, nous voulons ensemble mener des réflexions afin de trouver une solution à ce problème. Car, nous ne saurons tolérer davantage ces actes d’incivisme monotoire rampant qui commence à faire jour et qui n’a pas sa raison d’exister. Nous voulons également leur demander de nous aider à sensibiliser la population ivoirienne parce qu’une franche de cette population au nom de je ne sais de quelle liberté, se croit en droit de faire comme bon lui semble». Tout en rappelant la mission principale de la gendarmerie nationale qui est d’assurer la protection des biens et des personnes, le premier responsable de cette institution a invité les uns et les autres à accepter le gendarme comme « un frère, un fils, un père en œuvrant pour une collaboration saine et pacifique car « la gendarmerie nationale n’est pas l’ennemi de la population, mais plutôt son outil de défense et de sécurité qui veille au bon ordre de vie en société» , a-t-il fait comprendre.